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Visiter l’Aveyron : les plus beaux sites et les incontournables

FRANCE – Que voir et que faire en Aveyron : les meilleurs sites, les activités et tous nos bons plans pour profiter au mieux d’un séjour touristique dans le département.

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Visiter l’Aveyron, ses plus beaux sites, ses incontournables. Par où commencer ? Pas simple : c’est un grand département (le 5e de France métropolitaine en superficie) et surtout, un territoire très varié qui offre des dizaines d’expériences gastronomiques, paysagères, sportives ou culturelles. Voici une liste de 101 expériences (oui 101 !) que vous pourrez vivre uniquement en Aveyron.

SOMMAIRE (pour naviguer plus vite dans l’article, par zones géographiques)

                                  

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 MILLAU ET SES ENVIRONS 

1. Déguster un verre de côte-de-millau. Jusqu’à sa reconnaissance en appellation d’origine contrôlée (AOC) en 2011 et depuis, le côte-de-millau n’a cessé de s’améliorer. Goûtez-le, vous serez surpris, c’est promis. Un échantillon de terroir ! Notre adresse pour déguster des vins locaux : au Mescladis, boulevard de Bonald. Dans sa mignonne petite boutique occitane, « Pit » les propose tous, à consommer sur place ou à emporter. Tél. 05 65 59 11 46.

© D. Viet

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2. Admirer le viaduc. Depuis l’aire du viaduc de Millau : aménagée dans l’ancienne ferme caussenarde de Brocuéjouls, c’est l’endroit idéal pour embrasser l’ouvrage d’un regard, depuis un belvédère panoramique. Mais pas seulement : un espace boutique-expo est dédié à la construction de l’ouvrage. Tous les renseignements touristiques, culturels et gastronomiques y sont dispos. Et il est possible d’y goûter aux fameux capucins du chef étoilé Michel Bras (lire aussi dans la rubrique Aubrac). Accessible depuis l’autoroute, bien sûr, mais aussi depuis Millau, par la RD 911. C’est bien indiqué.

3. Dîner à la Mangeoire. Le cadre, qui mêle voûtes de pierre et touches modernes, est charmant. Et les assiettes, jamais décevantes. Le chef Gilles Taurines grille devant vous, dans la grande cheminée de la Mangeoire, de très bonnes viandes, des poissons frais et des pièces de gibier. Pour un dîner romantique ou festif, entre amis. Selon nous, la meilleure adresse de Millau. 10 bd de la Capelle, tél. 05 65 60 13 16www.restaurantmillau.com.

4. Swinguer, groover et déguster à Millau à jazz. C’est un festival fichtrement attachant, qui a su conserver son âme tout en grandissant. Des grands noms dans la cour du Créa, en plein air. Mais aussi des concerts gratuits, des apéros-musicaux tapas : cette année, Millau en Jazz vivra sa 24e édition du 11 au 18 juillet. Mais l’association organise des spectacles tout au long de l’année, notamment à la Maison du peuple.

5. S’éclater au Golf café, un jeudi soir. C’est le soir des concerts, gratuits, chaque été ! Le bar-restaurant le Golf café est situé sur les berges du Tarn, sur la route de Millau-plage. Le jeudi soir, c’est l’endroit idéal pour boire une petite mousse, en plein air, à la fraîche, en écoutant de la bonne zique. Il y a souvent foule et ambiance : à Millau, tout le monde connaît John et Hugo, les deux frangins qui tiennent le café. Les pizzas sont bonnes. www.golf-cafe.com.

6. Voler en parapente. Un baptême en biplace, c’est un souvenir pour toute une vie. A Millau, de nombreux moniteurs de parapente et prestataires se feront une joie de s’envoyer en l’air avec vous, depuis la Pouncho d’Agast ou Brunas, avec le viaduc en toile de fond. C’est un coût (plus de 100 euros le vol d’une demi-heure) mais c’est sacrément bon. Contactez l’office de tourisme de Millau pour avoir tous les contacts.

7. Se régaler d’un laguiole chez Balke. Stéphane Balke est, selon nous, le meilleur pâtissier de Millau. Et de bien au-delà ! Dans les vitrines de sa boulangerie-pâtisserie Saint-Jacques, sur la place du Mandarous : laguiole (notre préféré), beffroi, roussillon et autres créations se déclinent en versions familiale ou individuelle. Allez-y les yeux fermés ! Même la simple baguette est bonne.

8. Défier le vertige sur une via ferrata. Deux grandes via ferratas sont aménagées à proximité de Millau : au Boffi (en surplomb de la Dourbie) ou au Liaucous, dans la vallée du Tarn. On a testé les deux : la première est moins ludique mais davantage vertigineuse, la seconde propose des itinéraires de différents niveaux. Partez accompagnés : plusieurs sociétés millavoises organisent des sorties quotidiennes. Contactez l’office de tourisme de Millau.

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9. Découvrir la région à bord d’un vieux combo VW. Il s’appelle Jacob. Il a 36 printemps. Ce magnifique combi Volkswagen rouge est la vedette de la société Tribus, créée par Franck et Robin, deux potes qui proposent de faire visiter la région des Grands Causses à bord du plus légendaire des véhicules. L’histoire du Larzac, des Templiers jusqu’à la lutte, les gorges du Tarn ou encore le viaduc de Millau : à bord du minivan,  un voyage instructif, drôle et plein de charme. Une manière insolite de visiter la région. Et une pause dégustation est toujours au programme. www.tribus-millau.fr. Tél. 06 52 34 74 78.

10. Grimper au sommet du beffroi. C’est le symbole de la ville de Millau. 42 mètres de hauteur, 210 marches à gravir pour accéder au sommet et admirer le panorama de la ville et des causses alentours. La visite libre ne coûte que 3,70 euros. Contactez l’office de tourisme de Millau.

11. Se faire fabriquer des gants sur mesure. Millau, c’est la capitale du gant. La ville où tous les couturiers haute couture passent commande. Vous-aussi, vous pouvez vous offrir un modèle unique, sur-mesure et d’une qualité irréprochable, pour une centaine d’euros. Plusieurs artisans le propose ; on vous recommande l’Atelier du gantier, rue Droite. Lydie et Julien sont jeunes, sympas et ils bossent bien, uniquement en made in Aveyron.

12. Prendre l’apéritif en terrasse, à OKFé. Déco terrible, cadre chaleureux, ambiance décontractée, meilleure terrasse de la ville : OKFé, au pied du beffroi, sur la place des Consuls, c’est le bistrot qui se démarque, à Millau. Et Yannick, le patron, est un type en or. Les plats sont simples mais très bons, toujours avec des produits frais. Tél. 05 65 42 36 24.

13. Se tester en selle, chez Duverbike. Millau peut s’enorgueillir de posséder l’un des meilleurs bike park de France. Un espace ludique de 5000 m2 avec une multitudes de bosses, gap et autres modules pour débuter ou se perfectionner en VTT. Il y a même souvent des pros qui viennent s’y entraîner. Duverbike, c’est aussi des stages, des sorties accompagnés ou un école de vélo. Cyril, le maître des lieux, est super avec les petits. Et les grands.

14. Faire le marché du vendredi matin autour des halles. Ah, le marché du vendredi matin à Millau ! Une institution. Légumes, fruits, fromages et produits locaux ou même exotiques se concentrent sur la place Foch mais aussi dans et autour des Halles, sur le boulevard Sadi-Carnot. Aux beaux jours, il y a aussi des dizaines de stands de vêtements jusque sur la place Emma-Calvé. Les Millavois pur sucre ne pointent jamais absent. Et vous ?

15. Voir les dessous du viaduc, en naviguant sur le Tarn. C’est une manière originale et distrayante de découvrir l’ouvrage. Basés à Creissels, les Bateliers du viaduc proposent une petite « croisière » sur les eaux du Tarn. L’occasion de tout savoir sur le pont dessiné par Sir Norman Foster mais aussi sur la faune et la flore de la rivière ou d’avoir une vue inédite sur le village troglodytique de Peyre, qui compte parmi les Plus beaux de France (lire aussi dans la rubrique Grands causses).

16. Se rafraîchir aux cascades de Creissels. C’est une petite balade, facile, à faire en famille ou un lendemain de soirée arrosée au OKFé, par exemple. A quelques centaines de mètres de la mairie (face au guichet des Bateliers du viaduc), en remontant le petit ruisseau de Cabrières, se cachent les cascades de Creissels, dont la plus haute fait 23 mètres de hauteur. Super rafraîchissant, en été.

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17. Participer à un stage de survie. Basée à Millau, l’association ENS, pour Esprit nature et survie, organise régulièrement des stages de survie, autour de différentes thématiques. Pour préparer notre tour du monde, en plein hiver, on avait participé à l’un d’entre eux (lire notre article : un stage de survie, comment ça se passe ?). Car l’ambiance n’y est pas façon « survivalisme primaire » : les conseils sont distillés dans la bonne ambiance et les stagiaires sont choyés.

18. Courir entre causses et vallées. Sur le territoire de la communauté de communes Millau grands causses, pas moins de 270 kilomètres de sentiers particulièrement adaptés à la pratique du trail (ou course à pied en pleine nature) jouissent d’un balisage permanent. Au total, ce « Millau espace trail » rassemble 14 circuits de 9 à 40 km (à parcourir à l’allure que vous voulez, ce n’est pas interdit de randonner), tracés entre causses et vallées. Demandez la carte à l’office de tourisme de Millau, au pied du beffroi.

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RODEZ ET SES ENVIRONS

© P. Thebault

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19. Admirer Soulages en son musée. C’est le peintre français vivant le mieux côté de la planète. Pierre Soulages est né en 1919 à Rodez. Depuis l’an passé, un musée (à l’architecture remarquable) lui est consacré dans sa ville natale. En une année, plus de 250 000 visiteurs sont venus admirer les oeuvres du créateur de l’outrenoir : des oeuvres qui retracent l’ensemble de sa carrière, peintures, oeuvre imprimée et vitraux (un documentaire vidéo est consacré à la réalisation de ceux de Conques). Une salle de 500 m2 est aussi ouverte à d’autres artistes contemporains. Du 1er juillet au 31 aout 2015 : ouvert le lundi de 14 heures à 19 heures et du mardi au dimanche inclus de 10 heures à 19 heures. Le billet au tarif normal de 9 euros donne aussi accès aux musées Soulages, Fenaille et Denys-Puech. Ca c’est une bonne idée.

20. Pénétrer dans la cathédrale Notre-Dame. Avec le viaduc de Millau, c’est l’autre édifice emblématique du département. Pour la trouver, c’est facile : il suffit de monter, et monter encore. La cathédrale Notre-Dame de Rodez est bâtie tout au sommet du Piton. Autant dire qu’on la voit de loin. Elle se visite : ne ratez pas le retable monumental (plus d’infos ici). Ah oui, au fait, l’extérieur est construit tout en grès rose. Une précision qui avait donné lieu à une séquence culte dans l’émission de Ruquier, sur Europe 1. Cliquez ici pour l’écouter.

21. S’offrir des Goûts et des couleurs gastronomiques. Une cuisine du marché qui se nourrit des meilleurs produits de la région en plein coeur du vieux Rodez. C’est le défi que ce sont fixés Emmanuelle et Jean-Luc Fau, propriétaires du restaurant gastronomique Goûts et Couleurs. Ces amateurs d’art et de cuisine assaisonnent leur deux passions directement dans l’assiette, pour un résultat explosif. La preuve, ils obtiennent un Gault et Millau d’or en 2013 et affiche une étoile Michelin sur la sélection 2015. La formule du midi à 32 euros permet de se faire bien plaisir à prix raisonnable. 38 rue de Bonald, à Rodez. Tél. 05 65 42 75 10 48. 

22. Parfaire sa culture occitane à l’Estivada. Chaque année, c’est l’événement majeur de la culture occitane. Et il se déroule à Rodez ! L’Estivada mêle de nombreuses disciplines artistiques (les concerts sont super) dans un état d’esprit irréprochable. Le mot d’ordre : défendre la culture d’occitane, avec une vision moderne, tout en s’ouvrant aux autres. Loin des régionalistes et autres nationalistes étroits du bulbe. En plus, sur place, on mange sacrément bien.

23. Prendre le frais à Layoule. Non, Rodez n’est pas une mégalopole irrespirable. Loin de là. Mais il n’empêche : parfois, ça suffit de bien de quitter les trottoirs ou rues pavés pour s’allonger un peu dans la verdure. La berge de Layoule est idéale pour ça. A deux pas du centre-ville, au bord de l’Aveyron (la rivière, hein), c’est le spot favori des coureurs à pied, et des familles. N’oubliez pas votre pique-nique.

24. Manger au Bowling. Dîner au Bowling du Rouergue, à Rodez (à Onet-le-Château, pour être précis). Ça, c’est une expérience. Il faut dire que la famille Bastide, originaire de l’Aubrac, s’appuie sur des générations d’expérience en matière de restauration. Et personne n’est jamais sorti de table en ayant faim… Ici, pas de chichi ! Le plateau de charcuterie (à volonté) est démoniaque, l’aligot est juste délicieux, la viande (d’Aubrac, évidemment) est merveilleuse : un concentré d’Aveyron à table. Tél : 05 65 67 08 15.

25. Visiter le haras national. Inutile d’aller en Normandie : haras national, celui de Rodez, établi dans un ancien couvent, est considéré comme l’un des plus beaux de France. Des étalons des plus belles races profite de cette oasis végétal en plein coeur de ville. Le lieu se visite, tout l’été, les mardis à 10 heures. Réservations auprès de l’office de tourisme du Grand Rodez au 05 65 75 76 76. Adulte, 6 euros; enfant, 4 euros.

26. Se rafraîchir auprès de la cascade des Palanges. C’est le prétexte d’un jolie balade. Il vous faudra moins de 30 minutes à pied pour rejoindre la cascade des Palanges et ses deux niveaux, située en plein coeur de la forêt éponyme. Depuis Agen-d’Aveyron, prendre la direction de Millau sur 1,5km (D29) et s’arrêter au niveau d’une ancienne carrière. De là, un sentier conduit jusqu’à la cascade. Idéal pour une petite sortie en famille le dimanche.

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27. Contempler le fameux Trou de Bozouls… en ULM. C’est une curiosité géologique. Bozouls a son Trou, et il est célèbre bien au-delà des frontières aveyronnaises. Un cirque naturel, en forme de fer à cheval, de près de 400 mètres de diamètre et 100 mètres de profondeur. De nombreuses habitations du village sont situés juste au bord de la paroi : bonjour vertige… Allez jeter un œil sur la terrasse de la place de la Mairie. Plus d’infos : par ici.

28. S’essayer au marcillac. Vous avez testé le côte-de-millau (lire dans la rubrique Millavois) ? Voici son pendant sur l’ouest Aveyron. Tannique et rustique, ce breuvage AOC aux arômes de framboise et de cassis ne laisse pas indifférent. Développé par les moines de Conques il y a plus de 1000 ans, le vignoble déroule ces 200 hectares en terrasses jusqu’à Rodez. Mais pour connaître les détails de sa production et rencontrer celles et ceux qui le façonnent, rien ne vaut la foire aux vins de Marcillac, le 14 août 2015. Plus de renseignements sur le site de Tourisme aveyron.

29. Prendre de la hauteur en montgolfière. Oubliez votre vertige et grimpez dans l’un de ces ballons mythiques. Vu d’en haut, on redécouvre les paysages de la région. Lac de Pareloup, viaduc de Millau… le panorama est magique. Plusieurs compagnies proposent des baptême de l’air en montgolfière. Les montgolfières de la Méditerrannée décollent de la Base ULM de la Devère d’Aubignac à Bozouls. Contact : 07 81 71 47 77. Tarifs : entre 140 et 220 euros.

30. Taper la petite balle à Fontanges. Golfeur assidu ? Ou parfait novice en quête d’apprentissage ? Le golf du Grand Rodez vous accueillera de la même manière dans un cadre assez saisissant. Le parcours offre en effet une vue panoramique sur la campagne environnante et sur la cité de Rodez, en arrière-plan. Le 18 trous est réputé assez technique et il est vallonné. Il y a aussi un practice, bien sûr. De 28 à 33 euros. Tél. 05 65 78 38 00. Sur la rocade, prendre direction Marcillac, suivre les panneaux Hostellerie de Fontanges.
Au fait, le golf est situé juste à côté de l’Hostellerie de Fontanges, une maison historique en Aveyron. Après l’effort, le réconfort ?

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LE LARZAC

© D. Viet

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31. Se prendre pour un Templier à La Couvertoirade. Elle reste l’un des cités médiévales favorites des amateurs d’Histoire. Le village fortifié de La Couvertoirade, sur le causse du Larzac, est un incontournable du genre. Pénétrez par l’ancienne porte fortifiée et découvrez un méandre de ruelles, de petits passages couverts et de maisons du XVe siècle. Montez sur le chemin de ronde des remparts pour dominer la cité, et vous comprendrez pourquoi elle a été classée parmi les « Plus beaux village de France ». Renseignements au 05 65 58 55 59

32. Revivre la lutte à la bergerie de la Blaquière. C’est le symbole de la lutte des paysans du Larzac. Un monument local. Construite de manière illégale par des militants venus de toute la France, de 1973 à 1976, la bergerie de la Blaquière n’en est pas moins emblématique de l’architecture caussenarde, avec ses magnifiques voûtes de pierre. Tout autour, gravés dans la pierre, un slogan de paix en toutes les langues. Et plein d’autres messages à découvrir. Pour y aller, c’est la première à gauche depuis Millau en arrivant sur le plateau (direction fermes du nord est), au carrefour juste avant Saint-Martin-du-Larzac, suivre La Blaquière à droite. N’hésitez pas à vous engager sur la piste, vers le hameau.

33. Passer un mercredi soir d’été à Montredon. Ici, c’est la loi du marché. Du marché de producteurs de pays. Chaque mercredi soir d’été, le magnifique petit hameau de Montredon-du-Larzac (où vivent les plus célèbres moustaches e France, celles du député européen José Bové) s’anime au rythme des ventes de mets locaux. Dégustations sur place (avant, c’était même José le grilladin) et spectacle à la tombée de la nuit. Les historiques de la lutte y sont souvent présents. Pour y aller : suivre la même route que la Blaquière sur encore une petite dizaine de kilomètres, c’est bien indiqué.

34. Acheter une grosse meringue à La Cavalerie. Ah, les meringues géantes de Rosa-Maria de Araujo, la boulangère-pâtissière de La Cavalerie (rue du Grand-Chemin)… Elles n’ont pas d’équivalent ! Enormes et moelleuses, elles se vendent… pour une bouchée de pain. Pour digérer, il est possible d’effectuer le tour des remparts de la cité templière.

35. Errer dans le Rajal del Gorp. C’est un autre lieu historique de la lutte du Larzac. En 1973, c’est ici que s’est tenu le premier grand rassemblement contre l’extension du camp militaire, réunissant plus de 60 000 personnes. Le Rajal Del Gorp, cirque rocheux qui émerge du plateau, est très facile d’accès : il suffit de se garer au bord de la 2X2 voies (à droite en venant de Millau) à proximité des rochers et de faire quelques centaines de mètres à pied. Tendez l’oreille. En se baladant au coeur des pierres ruiniformes, on croirait entendre remonter des slogans.

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36. Frissonner au reptilarium de Sainte-Eulalie-de-Cernon. Sur le Larzac, le village fortifié vaut le coup d’oeil. Sainte-Eulalie abrite aussi depuis une dizaine d’année un reptilarium qui fascinera petits et grands : un petite entreprise familiale, autour du passionné Fabien Catala, où s’épanouissent serpents (dont un python réticulé albinos, la plus grande espèce du monde), crocodiles, tortues ou lézards de toutes sortes. Plus de 100 animaux sont visibles. L’été, c’est ouvert tous les jours de 10h30 à 19h. Adulte 9 euros, enfant 6,50 euros.

37. Manger chez Baldy à Fondamente. Ca, c’est une vraie bonne adresse. On vous la recommande chaudement ! L’hôtel de la Sorgues, dans le bourg de Fondamente, compte assurément parmi les meilleures tables du département. La famille Baldy est aux affaires depuis cinq générations, beaucoup de produits sont issus du potager familial ou des bois alentours (allez-y en période de cèpes). Les ris d’agneau sont démoniaques. Les mets arrivent tous ensemble dans un grand plat : idéal pour partager entre amis. Prix tout à fait honnêtes. Tél. 05 65 99 37 38. Attention ce restaurant a fermé !

38. Pédaler sur le Vélo-rail. Deux parcours différents sont proposés au Vélo-rail du Larzac, l’un de 16 km, l’autre de 8 km. Un « grand voyage » associe les deux. Pédaler sur une ancienne voie ferrée, c’est un moyen ludique et original de découvrir les paysages du plateau. A Sainte-Eulalie-de-Cernon. Tél. 05 65 58 72 10.

39. Attraper des truites dans la Dourbie. Irrigué par plusieurs grandes rivières, l’Aveyron est une terre bénite pour les pêcheurs. Pour s’initier à cette activité millénaire, le parcours no kill de Nant, sur la Dourbie, est un parfait endroit. Les deux pieds dans l’eau, vous pourrez attraper des truites fario (qu’il faudra par la suite relâcher bien sûr) et faire un petit concours pour mesurer qui pêche les plus belles. Pour tous les détails, rendez-vous sur le site de l’association de pêche locale.

40. Se jeter dans le vide depuis le viaduc de Sainte-Eulalie-de-Cernon. Un élastique au pied, 50 mètres de vide et quelques secondes de pure adrénaline. Avant, ne réfléchissez pas trop et jetez vous depuis l’arche centrale du viaduc, face à la cité templière de Sainte-Eulalie sur le Larzac. Une expérience unique fortes en émotion. Contactez Antipodes sport nature, basée à Millau. Tarifs : à partir de 40 euros.

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LES GRANDS CAUSSES

41. Randonner autour du château de Peyrelade. C’est une chouette balade d’une petite dizaine de kilomètres qui vous fera découvrir plusieurs merveilles de l’entrée des gorges du Tarn. Les ruines du château de Peyrelade (commune de Rivière-sur-Tarn) surplombent la vallée. Garez-vous au parking du château et montez par le petit chemin qui part vers la droite. L’itinéraire est bien balisé (de jaune), il grimpe jusqu’au Piédestal (admirez la vue) avant de redescendre dans des marnes noires en direction des caves semi-troglodytiques d’Entre-Deux-Monts. Là, plusieurs panneaux vous diront tout de ce lieu très photogénique. Retour sur du plat, au milieu des cerisiers. Toutes les infos pour faire la randonnée sans se perdre : c’est par là.

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42. Oublier le temps à Montpellier-le-Vieux. C’est l’un des sites les plus connus du département. Bâti par l’usure des siècle, le chaos ruiniforme est devenu parc de loisirs. Sur le sauvage causse Noir, Montpellier-le-Vieux, « plus grand labyrinthe rocheux d’Europe » offre la possibilité de plusieurs balades pédestres (ou en petit train), aussi une via ferrata ou d’autres activités aventureuses. Mais ne serait-ce qu’errer entre les pierres millénaires, c’est s’échapper de l’emprise du temps. Ca fait du bien. Ouvert en été de 9 heures à 19 heures. Adulte 6,80 euros ; enfant, 4,70 euros. Contact : 05 65 60 66 30.

43. Faire des emplettes au Comptoir paysan. Sur la route des gorges du Tarn, c’est une halte bien utile pour s’approvisionner en produits locaux (et bons). Impossible de la rater : le Comptoir paysan est en bord de route, à la sortie du village d’Aguessac. Vins des côtes-de-millau AOC, cerises de la vallée (quand c’est la saison), fromages, charcuteries, légumes ou dessert : tout cela est à la vente, à emporter ou à consommer sur place. Ouvert l’été de 9 heures à 22 heures, tél. 05 65 59 84 11.

44. Pagayer dans les gorges du Tarn. C’est de loin la meilleure façon d’admirer les falaises rocheuses et étroites des superbes gorges du Tarn. Embarquez sur un kayak ou un canoë, à plusieurs, et descendez sur plusieurs kilomètres la rivière. Généralement, le départ est donné depuis la Lozère. L’exercice ne présente pas de difficultés particulières. L’idéal est de prévoir un pique nique et d’improviser une pause baignade sur une petite plage de cailloux, le long de la balade sur l’eau. Renseignements au camping Le Peyrelade à Rivière-sur-Tarn au 05 65 62 62 54.

45. Méditer sur le Causse Noir. De toutes les causses sud-aveyronnais, c’est le plus petit, mais le plus sauvage. Le plus préservé. Le Causse Noir débute juste au-dessus de Millau, à la Pouncho d’Agast (l’un des deux principaux sites de décollage en parapente) et s’étire jusqu’aux porte des Cévennes, entre le Tarn et la Dourbie. Engagez-vous sur ses petites routes, avancez jusqu’aux frontières du département (n’oubliez pas votre appareil photo) et n’hésitez pas à faire des haltes. Vous entendez ? Vous êtes seul au monde.

46. Se laisser envoûter au prieuré de Saint-Jean-de-Balmes. Nous, on cultive le souvenir ému d’un concert délocalisé du festival de Sylvanès (lire dans la rubrique Rougier). Le groupe Huun Huur Tu, originaire de la République de Tuva et spécialisé dans les chants diphoniques (à écouter en bande-son de notre vidéo sur la Mongolie), avait changé pour deux heures le prieuré de Saint-Jean-de-Balmes et les forêts qui l’entourent en un site cosmique. Il faut dire que le lieu, aujourd’hui bien restauré, n’est pas dépourvu de charmes (et même de légendes). Bâti sur le territoire de la commune de Veyreau, la petite église vous envoûtera aussi, on en fait le pari.

47. Se balader dans le verger conservatoire de Paulhe. C’est un morceau de patrimoine, qui vit là à flanc de causse. Depuis l’an 2000, le mignon petit village de Paulhe, à l’entrée de la vallée du Tarn, abrite un verger conservatoire, précieux lieu de sauvegarde de plus de 60 variétés différentes de cerisiers. Burla, bien sûr, mais aussi tigrée, marmotte, cœur de pigeon ou jérusalem : l’été, des cerises rares ou presque disparues pendent ici aux branches des arbres. Des visites guidées sont organisées tous les vendredis, en été. Renseignements auprès de la Maison de la cerise, installée dans le village. Tél. 05 65 59 00 98.

48. S’étonner des maisons troglodytiques à Peyre. Difficile de ne pas tomber sous le charme de ces maisonnettes, construites dans la falaise… Peyre, classé parmi les Plus beaux village de France, est bâti sur le flanc d’un roc colossal qui domine la rive droite du Tarn. Plusieurs maisons troglodytiques sont dissimulées dans la roche, ainsi qu’une église. Et pour ne rien gâcher, le village s’offre un des plus beaux points de vue sur le viaduc de Millau. Coup de coeur.

49. Guetter le gypaète barbu dans la vallée de la Dourbie. C’est l’une des stars des cieux sud-aveyronnais. Le gypaète barbu est considéré comme le plus grand rapace d’Europe (ici, il voisine avec ses « cousins », les plus nombreux vautours fauves et vautours moines). En mai dernier, deux individus ont été lâchés du côté de Cantobre, dans la vallée de la Dourbie. Depuis, un point accueil y est installé pour informer le public. Cet été, des animations et des sorties accompagnées sont aussi proposées au public. Découvrez le programme des animations.

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SAINT-AFFRIQUE ET ROQUEFORT 

@ Julien Holdrinet

@ Julien Holdrinet

50. Visiter les caves Roquefort Société. C’est là, dans le ventre de la montagne, que s’affine le roi des fromages. Les caves de Société, à Roquefort-sur-Soulzon, sont le premier site industriel visité en France. Et c’est mérité ! Patrimoine exceptionnel, dans la roche du Combalou, les caves voûtées sont aérées naturellement par des fleurines, qui permettent le développement du pénicillium roqueforti dans le fromage. Tél. 05 65 58 54 38. Ouvert tous les jours. Adulte, 5 euros ; enfant, 3 euros (gratuit jusqu’à 10 ans) avec une dégustation en fin de visite.

  • On a fait un tour du monde en faisant découvrir le roquefort sur notre chemin… et en filmant les réactions : La vidéo best of de ce projet fou : Un tour du monde avec le roquefort ! 

51. Prendre de la hauteur sur le sentier des échelles du Combalou. C’est un circuit de moins de trois heures qui permet de découvrir d’une façon originale et sportive la cité fromagère. Le sentier des échelles (7km, 230 m de dénivelé) vous permet de grimper au sommet du Combalou : sous vos pieds, des étages et des étages de roquefort en plein affinage ; devant vos yeux, un splendide paysage. C’est très bien balisé, depuis le centre du village (départ au-dessus du parking de la visite des caves Société). Pour les détails, vous pouvez aussi jeter un oeil par .

52. Arpenter Brousse-le-Château. Il y a le village de Brousse et il y a son château. Deux merveilles, l’une dans l’autre. Sur son éperon rocheux dans les Raspes du Tarn, le village (rangé parmi les Plus beaux de France, un de plus, en Aveyron) se découvre après la traversée du charmant pont gothique. Dans de petites ruelles pavées, sous leurs toits de lauze, les maisons datent du XIIe et XIIIe siècle. Comme le château.

53. Mettre le cap sur les curieuses Raspes du Tarn. Moins connues que les célèbres gorges en amont, la vallée sinueuse des Raspes offre aux visiteurs un tout autre visage du Tarn, avec ses côteaux en terrasses. Différent mais tout aussi étonnant. Pour le découvrir, rien de tel que de se laisser porter au fil de l’eau, en croisière sur le Héron des Raspes. Le site classé Natura 2000 est le refuge d’espèces protégées et d’une multitude d’oiseaux. Embarcadère située à la base nautique du Mas de la Nauc, au Viala-du-Tarn. Départ tous les jours à 15h30.  Tarifs : 12 euros. Tél. 06 68 67 21 63.

54. Contempler les bêêêêêlles à Pastoralia. C’est elle, la reine du Sud-Aveyron. La brebis lacaune. Celle dont le lait sert à la fabrication du précieux roquefort. A Saint-Affrique (route de Boumac), Pastoralia propose des animations pour petits et grands enfants pour découvrir l’élevage ovin : parcours interactif, nourrissage des brebis, jeux pour enfants. Animations tous les étés.

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LE ROUGIER

France, Aveyron, Rougier

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55. Rouler dans les terres rouges à VTT. La région ne s’appelle pas le Rougier pour rien. Autour  de Camarès, le sol, riche en oxydes de fer, est rouge brique, donnant une atmosphère particulière aux paysages. Des paysages idéaux pour la pratique du VTT, notamment au départ de Montlaur : la traversée du canyon de Saumecourte, récemment popularisé par l’émission Des Racines et des Ailes, est un moment génial, faites-nous confiance. Une bonne idée de circuit : c’est par .

56. Saluer les statues-menhirs de Saint-Sernin. Avec une telle concentration, c’est un phénomène unique au monde. Des dizaines de statues-menhirs (mi-statues, mi-menhir : en fait, elles portent bien leur nom) ont été découvertes dans les monts de Lacaune, autour de Saint-Sernin-sur-Rance. Il existe un circuit, à parcourir en voiture, pour les découvrir. Si la plus fameuse d’entres toutes, la Dame de Saint-Sernin, est à l’abri au musée Fenaille de Rodez, une reproduction est visible à l’endroit où elle se trouvait : c’est facile, il suffit de marcher moins de dix minutes depuis le centre du village. L’occasion de jeter un oeil à la belle collégiale, dans le haut du bourg.

57. Faire un coucou à Victor, l’enfant sauvage. C’est une histoire vraie, connue internationalement. En 1800, un enfant sauvage est capturé à Saint-Sernin-sur-Rance. Aperçu des années plus tôt dans le Tarn, pris une première fois en 1799 avant de s’échapper, le gamin, âgé d’une douzaine d’années, aurait survécu par lui-même, dans les forêts. A Saint-Sernin, une statue lui est dédiée. Un espace lui est consacré dans l’office de tourisme local, où il est possible de (re)voir le film de Truffaut sur son histoire. Une histoire pleine de mystères et de controverses.

58. S’imprégner des valeurs du rugby à Camarès. C’est un événement sportif pas comme les autres. Parce qu’ils mêlent la plus haute exigence sportive à l’esprit amateur. Le challenge Vaquerin (en mémoire d’Armand, feu l’ancien pilier du Grand Béziers) revient chaque été sur différents sites : Saint-Affrique, Lacaune (81) et Camarès. C’est là, dans ce petit village du Rougier que résiste la véritable âme du challenge, autour du champêtre stade bâti par les joueurs du club local.

59. Retrouver la sérénité à Sylvanès. C’est un lieu hors du temps. Située dans un cadre naturel préservée, l’ancienne abbaye cistercienne de Sylvanès, restaurée, est devenu un centre culturel et spirituel unique, qui vit tout au long de l’année. Et encore plus l’été, avec le rituel festival de musiques sacrées et de musiques du monde.

60. S’élever au château de Montaigut. Pour profiter du spectacle du Rougier, le meilleur point de vue, c’est le château de Montaigut, situé sur la commune de Gissac, qui  offre une vue panoramique magnifique sur les alentours. L’édifice, restauré par une association de passionnés, se visite. Et l’été, il fourmille d’animations, notamment pour les enfants.

61. Filer à toute vitesse sur l’une des plus grande piste de karting d’Europe. Difficile d’imaginer que ce petit village du Sud-Aveyron cache l’un des circuits de karting les plus prisés de France. Et pourtant, le Complexe de Belmont-sur-Rance n’a rien à envier aux pistes des grandes agglomérations. 1500 m de long et 8 m de large qui promettent aux amateurs et professionnels de tout âge de prendre leur pied, sur les pédales, au volant de karts adaptés. Plus d’informations au 05 65 99 96 67 ou 06 70 83 57 98. 

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 SÉVÉRAC-LE-CHÂTEAU 

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62. Découvrir Sévérac et son château.  La butte offre un super panorama sur les alentours. C’est ici que se dresse le château. En ruines (tour de guet ou encore remparts sont encore bien visibles), il veille sur la cité de Sévérac, bâtie selon un plan en arc de cercle. Les traces de l’époque médiévale y sont encore nombreuses : passages voûtés, maisons à colombages, fontaine romane, maison des Consuls… En juillet et en août, des visites guidées quotidiennes sont organisées. Et surtout, un grand spectacle son et lumière réanime les vieilles pierres (lire ci-dessous). Renseignements : office de tourisme du Pays sévéragais, tél.  05 65 47 67 31.

63. Voyager dans le temps avec Jean le Fol. 2000 ans d’histoire en un spectacle. Chaque été, les habitants du pays sévéragais (150 figurants au total) propose aux spectateurs de découvrir la Légende de Jean le Fol dans la cour du château. Un son et lumière digne des plus grands spectacles historiques professionnels. Surtout, une formidable initiative qui fête cette année son 20e anniversaire. Infos sur le site de Mémoires de Sévérac.

64. Découvrir la gigantesque foire aux bestiaux de Laissac. Là, c’est une ambiance particulière. Le marché aux bestiaux de Laissac, deuxième plus important de France, accueille chaque mardi matin des vendeurs et des acheteurs (grands groupes y compris) de bovins et d’ovins de tout le sud du pays. La tradition de cette foire, sur place, remonterait au XVe siècle ! L’été, une chouette visite guidée est organisée sur place. A 200 mètres de là, dans le village, un marché de producteurs se tient chaque semaine ; avec des animations durant la saison estivale. Visites guidées : départ toutes les 30 minutes de 7h45 à 9h45. Trois euros.

65. Parcourir la route des dolmens, à Buzeins. Non, les dolmens ne sont pas l’apanage de la seule Bretagne. Avec près d’un millier de monuments funéraires, c’est même l’Aveyron le département de France où ils sont les plus nombreux ! Deux circuits qui leur sont dédiés démarrent de Buzeins. Le premier, de 55 km (4 h en voiture, 6 h à vélo), est jalonné par une quinzaine de dolmens, dont quatre classés monuments historiques. Documentation gratuite disponible à l’office de tourisme de Sévérac. Le second se parcourt à pied, grâce à un circuit bien balisé. Un topo-guide, De causses en vallées, proposant une douzaine de randonnées, de 6,5 à 20 km, sur les cantons de Sévérac, Campagnac, Laissac et Saint-Geniez-d’Olt, est en vente à office de tourisme du pays sévéragais au prix de 6,10 €.

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LE LÉVÉZOU

66. Apprendre à naviguer à la voile sur le lac de Pareloup. Le saviez-vous ? L’Aveyron abrite le plus grand lac artificiel du sud de la France. Le CYVP (pour Centre de yachting à voile de Pareloup), installé à deux kilomètres de Salles-Curan sur la route des Faux, propose des leçons pour les marins débutants ou ceux qui veulent approfondir leurs connaissances. L’été : stage de quatre jours à partir de 100 euros. Le club (qui est aussi un camping et un club house) loue aussi canoës, pédalos, planches à voile ou voilier, organise des régates et tout un tas d’activités sur le lac. Ah oui, et l’équipe est bien sympa. Alors, naviguer à plus de 800 mètres d’altitude, c’est pas une idée originale, ça ?  Tél. 05 65 46 36 74.

67. Découvrir un élevage d’escargots à Flavin. Non, l’Aveyron n’est pas la Bourgogne et brebis ou autres vaches sont bien les reines des prés. Mais six producteurs d’escargots sont tout de même recensés dans le département. Thierry Ollitrault est installé à Ferrieu, commune de Flavin, depuis 2011. Il veille sur un “troupeau” de plus de 300 000 têtes, qui rampent en plein air dans un parc de quelque 900 m2. L’escargot des Saradelles, c’est le nom de son exploitation, organise des visites suivies de dégustation de mi-juin à septembre (sur RDV) à partir de 19 heures les lundis et vendredis, 18 heures le samedi et le dimanche à 16 heures. Et le monsieur, on peut en témoigner, adore parler de son métier. Adultes, 3 euros ; gratuit pour les moins de 6 ans.

© Photothèque Micropolis

© Photothèque Micropolis

68. Découvrir des chouettes bébêtes à Micropolis. La Cité des insectes, fête ses 15 ans d’existence cette année ! Situé à Saint-Léons, sur le plateau du Lévézou, Micropolis est idéal pour les petits ET les grands. Nous, on adore. Une quinzaine d’espaces thématiques très instructifs à l’intérieur (ne ratez pas la fourmilière), une dizaine à l’extérieur. Adulte, 13,60 euros ; enfant 9,30 euros. Tél. 05 65 58 50 50.

69. Bringuer à Arvieu. C’est une fête pas comme les autres, dans un petit village pas comme les autres. Le comité des fêtes d’Arvieu est diablement actif. Il organise trois gros événements par an : à son tableau de chasse, des artistes comme Manu Chao (il a joué deux fois dans cette commune de moins de 1000 habitants) ou Zebda. Le premier week-end d’août, traditionnellement, c’est la Fête des estivants. Une méga bringue le samedi soir, avec pas moins d’une quinzaine de concerts – gratuits – le samedi soir et plusieurs bars thématiques. Vous êtes fêtard ? Vous allez adorer. Sinon, sur les berges du lac de Pareloup, Arvieu est aussi un village très reposant. Fête des estivants, du 31 juillet au 2 août 2015.

70. Faire le tour du lac de Villefranche-de-Panat à vélo. C’est un circuit facile, d’une grosse dizaine de kilomètres, quasiment sans dénivelé. La route qui longe le lac de Villefranche-de-Panat est idéale pour un petit tour de bicyclette, en famille : un itinéraire est balisé pour les cyclistes. Mais surtout, n’oubliez pas les pauses : nous, on aime bien la plage de Granouillac : engazonnée, elle est idéale pour un pique-nique ou une sieste avant la baignade. L’été, elle est surveillée. Plein de renseignements sur le site de l’office de tourisme monts et lacs du Lévézou.

71. Fêter le Rouergue à Pont-de-Salars et ailleurs. Le Festival folklorique international du Rouergue ne déçoit jamais son public. Pendant toute une semaine, une dizaine de groupe venus du monde entier se succède sur les scènes aveyronnaises pour finir à de Pont-de-Salars… là où tout a commencé il y a plus de  60 ans. Tout le programme sur le site du festival. 

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72. Oublier le stress du côté de Ségur. Vous êtes citadin ? Et bien ici, en Aveyron, vous allez très vite oubliez le stress des grandes agglomérations. Entre Rodez et Millau, la ferme du Puech Février, sur la commune de Ségur, jouit d’une situation géographique privilégiée et favorable au repos : depuis la terrasse des trois chalets de vacances, le panorama est magnifique. Mais surtout, la famille Chauzy vous invite à assister (à participer ?) aux travaux de la ferme.

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LA VALLÉE DU LOT

73. Visiter le musée du scaphandre à Espalion. Oui, d’accord, vous avez toutes sortes de musées thématiques à votre tableau de chasse. Mais le musée du scaphandre, hein, vous le connaissez celui-là ? Ouvert durant la saison estivale à Espalion, il rend hommage à Rouquayrol et Denayrouze, deux Espalionnais qui ont inventé le premier scaphandre autonome de l’histoire, en 1864. Un certain Jules Verne s’était inspiré de leurs appareils pour équiper son capitaine Nemo… De nombreuses pièces rares, voire uniques sont exposées. Tél. 05 65 44 09 18.  Plein tarif : 4 euros ; réduit 2,5 euros.

74. Jeter un oeil, ou plus, à la forteresse d’Estaing. Labellisé « Plus beaux villages de France », la petite cité médiévale d’Estaing, blottie au pied de son château, fait partie des sites incontournables sur la vallée du Lot et le chemin de Compostelle. Les typiques maisons regroupées autour de l’église, le pont gothique et plus généralement l’ensemble de la forteresse invite au voyage dans le temps. L’ancien président de la République dans tout ça ? Et bien Valéry Giscard-d’Estaing n’a ni plus ni moins acheté le château en 2005 avec son frère et un cousin ! Renseignements à l’office de tourisme local au 05 65 44 03 22.

75. Se reposer au pied du château de Saint-Laurent-d’Olt. C’est le premier village de l’Aveyron en arrivant par la vallée de Lot. Aux confins de la Lozère, Saint-Laurent-d’Olt est un destination de choix pour les amoureux de calme et d’authenticité. Idéalement situé entre Aubrac et grands causses, le bourg, lové sur un piton rocheux dans un méandre du Lot, mérite un arrêt aussi pour son château.

76. Boucler la circulaire de Saint-Côme-d’Olt. Encore une cité de la vallée du Lot étiquetée « Plus beaux village de France ». Son tour de ville quasi circulaire et ses remparts devenus des façades de maison donne à Saint-Côme-d’Olt une allure exceptionnelle. Il faudrait prendre de la hauteur pour parfaitement admirer l’architecture du village. A défaut de pouvoir vous envoler, vous pouvez toujours profiter de cette jolie petite ville en déambulant sur sa circulaire. Infos à l’office de tourisme local : tél. 05 65 44 10 63. 

77. Flâner dans les ruelles de Sainte-Eulalie-d’Olt. Parmi les Plus beaux villages de France, la jolie cité médiévale de Sainte-Eulalie-d’Olt est réputée pour ses recoins fleuris. Niché dans un écrin de verdure, la commune conserve un riche patrimoine bâti mais tient surtout à ces traditions. L’une des cérémonies repose sur un fragment de la couronne d’épines du Christ, relique de l’église qui donne lieu chaque 2e dimanche de juillet à une procession. L’occasion de faire la fête (bal, repas, feu d’artifice) pendant tout un week-end. Consulter le programme pour juillet 2015.

78. Croquer dans le gâteau à la broche de Gigi. Autour de Saint-Geniez-d’Olt, Gigi sillonne les marchés des villages avec son authentique gourmandise aveyronnaise. Elle détient la recette du gâteau à la broche de sa grande mère originaire de Saint-Saturnin, qu’elle a vu cuisiner depuis sa plus tendre enfance. Dans un atelier à Saint-Martin-de-Lenne, route de Saint-Geniez, c’est elle aujourd’hui qui confectionne les célèbres gâteaux. Passez la voir travailler derrière son grand feu de bois et déguster ses pâtisseries, qui sont également en vente sur l’Aire de l’Aveyron (A75) ou à la maison de l’Aubrac, à Saint-Chély-d’Aubrac. Délicieux !

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L’AUBRAC

 © J.-D. Auguy

© J.-D. Auguy

79. Fouler le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le sentier de randonnée de Saint-Jacques-de-Compostelle traverse le magnifique plateau de l’Aubrac (GR 65). Au printemps, au milieu des narcisses sauvages ou en début d’hiver sous les premiers flocons de neige, le chemin de Saint-Jacques offre l’un des plus beaux panoramas de l’Aveyron. Prévoyez une halte à la Dômerie d’Aubrac, ancien “hôpital refuge” pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, classé aux Monuments historiques. Renseignements à la Maison de l’Aubrac à Saint-Chély-d’Aubrac : tél. 05 65 44 67 90.

80. Affûter ses armes à la forge de Laguiole. Qui ne connaît pas le couteau de Laguiole ? Il est tellement célèbre qu’il en est plagié partout dans le monde. Pour découvrir l’histoire et la fabrication de cet objet emblématique du patrimoine français, c’est sur l’Aubrac, en Aveyron, à la forge de Laguiole, que ça se passe. La manufacture, dessinée par un certain Philippe Starck, se visite. Le village vaut aussi le détour pour lui-même (sur la place centrale, n’oubliez pas de toucher une partie importante de l’anatomie de la statue du taureau, ça porte bonheur…).

81. Se rassasier avec un bon aligot dans un buron. L’aligot est né ici, sur l’Aubrac. Aujourd’hui encore, la tradition se perpétue et plusieurs burons continuent de préparer des chaudrons entiers pour le plaisir des amateurs de bonnes choses. Pour un bon aligot, il faut une bonne tome, du bon beurre, de bonnes pommes-de-terres et un bon coup de main ! Au buron de Camejane, à Aubrac, les buronniers propose de fournir aligot et fromage ; à vous d’apporter le complément du repas et les couvert. Convivial et authentique. Ouvert tous les jours à midi du 25 mai au 13 octobre. 

82. Prendre place chez Bras, l’un des meilleurs chefs du monde. Attention : c’est du très haut niveau. Pour celles et ceux qui veulent vraiment, vraiment, se faire plaisir. Le restaurant de Michel Bras, à Laguiole, sur le plateau de l’Aubrac, est régulièrement classé parmi les dix meilleurs du monde. Rien que ça. Cuisine créative autour des produits locaux. Il faut réserver des semaines à l’avance, forcément. Tél. 05 65 61 18 20. Et ça n’est pas pour toutes les bourses. Pour ceux qui ont envie de goûter au savoir-faire Bras à meilleur marché : le café Bras à Rodez, couplé au musée Soulages (lire dans la rubrique Ruthénois) ou les capucins Bras de l’aire du viaduc de Millau (lire dans la rubrique Millavois).

France, Aveyron83. Ecouter bramer le cerf sur l’Aubrac. C’est le rendez-vous de tous les amoureux de la nature. Courant septembre, les cervidés de l’Aubrac chante l’amour. Plus concrètement, la bête est en rut et le fait savoir. Les jeunes cerfs partent à la conquête des biches, les plus anciens essaient de veiller sur leur harde… Et pour intimider leurs adversaires, les cerfs n’hésitent à jouer des bois. Pour tenter d’approcher les animaux et écouter leur chant (qui n’a rien de romantique il faut l’avouer), rien ne vaut un bon guide (Bertrand Raynal au 06 82 21 30 43). Vous pouvez aussi vous renseigner auprès du Bureau des accompagnateurs des monts d’Aubrac au 06 32 69 02 52 ; de l’Association des Boraldes aux Enguilhens au 05 65 44 27 11 ou de l’Office de Tourisme Aubrac au 05 65 44 35 94.

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LES HAUTES-TERRES

84. Descendre la Truyère, au fil des barrages. Le saviez-vous ? A lui seul, l’Aveyron fournit près du cinquième de l’énergie hydroélectrique du pays. Beaucoup de barrages se situent sur la Truyère, dans le nord du département. Notamment celui de Sarrans, sur la commune de Brommat, haut de plus de 100 mètres. Le spectacle de sa vidange, l’an passé, a déplacé les foules. Plus d’infos sur les barrages de la Truyère, par là.

85. S’engager sur les Sentiers de l’imaginaire, dans le Carladez. La région du Carladez, dans le nord de l’Aveyron, mérite le détour pour ses charmes parfois méconnus. Pour les Sentiers de l’imaginaire, par exemple : six balades familiales et faciles imaginées par les habitants eux-mêmes, dans six villages, sur six thèmes distincts : à Brommat, c’est l’eau ; à Lacroix-Barrez, la pierre ; à Mur-de-Barrez, l’Histoire ; à Murols, le fer ;  à Taussac, le bois ;  à Thérondels, le paysage. Accès libre et gratuit pour tous. Ouverts toute l’année. Un topo les décrivants est offert à l’office de tourisme de Mur-de-Barrez. Tél. 05 65 66 10 16.

86. Savourer une croustade pas comme les autres à Mur-de-Barrez. A l’extrémité nord de l’Aveyron, la petite commune de Mur-de-Barrez (par ailleurs fief des princes de Monaco) abrite une boulangerie pâtisserie pas tout à fait comme les autres. La Maison des Délices, de Michèle et Alain Bos peut se targuer d’avoir décroché le titre de la Meilleure Boulangerie de la région Midi-Pyréenées (saison 1 du concours organisé sur M6), avec une croustade aux pommes « façon rustique ». Mais ce n’est pas tout, l’établissement est également Lauréat 2010 du Goudot d’Argent pour sa tarte du Carladez. Deux spécialités maison à venir essayer à tout prix. Place de Monaco, Mur-de-Barrez. Tél. 05 65 66 05 22.

87. En faire tout un fromage à Thérondels. Personne ne l’ignore : on mange bien en Aveyron. Bien sûr, les hautes terres ne font pas exception à la règle. Illustration locale de cette règle globale : la coopérative fromagère de Thérondels. Fondée en 1946 par un groupe de producteurs de lait locaux, elle propose visites et dégustations gratuites, le vendredi et le samedi de 10 heures à midi en été, notamment autour du thérondels, fromage qui mérite le détour, ou  une gamme de Cantal AOP au lait cru. Tél.  05 65 66 07 28.

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 VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE 

© D. Viet

© D. Viet

88. Explorer Villefranche, l’une des plus belles bastide du pays. Des rues en quadrillage autour d’une place : ainsi ont été construites les bastides, ces villes nouvelles du Moyen-Age, dans le sud-ouest de la France. Et en la matière, Villefranche-de-Rouergue est un exemple, avec un patrimoine architectural conservé et séduisant. Le centre ancien et la mignonne place Notre-Dame, la collégiale (avec les 62 stalles, à ne pas rater) : perdez-vous avec plaisir dans les étroites ruelles médiévales. Pourquoi un jeudi matin : le marché villefranchois vaut vraiment le détour.

89. Déjeuner chez Noémie et Quentin de Top Chef. Ce sont deux vedettes du petit écran. Elle est une pâtissière au Top. Il est un chef très prometteur. Et pour les avoir rencontré lors du dernier Salon de l’agriculture à Paris, promis, ils sont super sympas. Noémie et Quentin ont élu domicile à Villefranche-de-rouergue (d’où Quentin et originaire) et sont désormais ensemble aux commande de l’Univers, hôtel-restaurant emblématique de la bastide aveyronnaise. La cuisine, créative, fait la part belle aux produits régionaux. Et les prix restent sages. Tél. 05 65 45 15 63.

90. Parcourir la Route des comtes de Toulouse, dans l’ouest Aveyron. Elle traverse l’Albigeois, le Quercy et le Rouergue. S’engager sur la Route des comtes de Toulouses, pour une balade de plusieurs jours en auto, c’est voyager dans le temps, c’est découvrir dix sites exceptionnels, principalement des châteaux riches d’une histoire séculaire. Et vous savez quoi ? Les plus beaux sont en Aveyron. La forteresse royale de Najac par exemple, est impressionnante (lire ci-dessous). 

France, Aveyron, Najac91. Grimper sur le château perché de Najac. Le village (encore un des Plus beaux de France) se résume à une rue unique ! Une seule rue qui grimpe et suit la crête jusqu’au château de Najac. Bien qu’il ne soit plus habité et qu’une partie soit en ruine, l’édifice reste très bien conservé et domine royalement les environs. Ne manquez pas, depuis sa terrasse, le magnifique panorama sur le village et les environs. Contact : office de tourisme local au tél. 05 65 29 72 05. 

93. S’émerveiller devant Belcastel, décor de carte postale. Il fait partie des plus beaux châteaux de l’Aveyron. Pendant des années, ce dernier n’était accessible que par des chemins difficiles, ce qui a sans aucun doute aider à sa conservation. Du haut de son roc vertigineux, le château de Belcastel témoigne de la gloire passée. Prévoyez un pique-nique et installez-vous dans l’enceinte de ce vestige d’un autre temps pour vous imprégner de l’atmosphère. Tarifs : de 4 à 7,50 euros. Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h. Pour joindre l’office de tourisme, tél. 05 65 64 42 16.

94. Approcher Shadow, la star poilue de Pradinas. Avec ses 200 animaux et ses 15 hectares de surface, le parc animalier de Pradinas est de loin le plus important du genre de l’Aveyron. Mais ce zoo a bien plus à offrir qu’une agréable balade familiale… C’est ici, dans ce cadre naturel, que grandissent plusieurs stars de télévision et cinéma ! La plus célèbre d’entre elles : Shadow, l’ours brun de 10 ans. Preuve de sa notoriété, le site publie son CV en intégralité sur son site. Impressionnant. Et ce n’est pas le seul à faire de la télé… Loups, aigles, singes, marmottes, ils sont tous très demandés. Tél. 09 52 62 01 52. Ouvert tous le séjours de 10 h à 19 h. Tarifs : de 6 à 11 euros.

95. Soutenir l’artisanat d’art à Sauveterre-de-Rouergue. Encore un des « Plus beaux villages de France » ! Situé au coeur du plateau du Ségala, la commune s’est baptisée « Bastide des métiers d’art ». Riche d’un passé médiéval où artisans et commerçants faisaient toute la réputation du village, Sauveterre renoue avec son passé et mise sur le savoir-faire de ces artistes. Plus de renseignement à l’office de tourisme local, tél. 05 65 72 02 52.

  DECAZEVILLE 

© G. Tordjeman

© G. Tordjeman

96. Toucher au sublime à Conques. C’est indéniablement l’un des sites majeurs de l’Aveyron. Sur le chemin de Compostelle, Conques (l’un des Plus beaux village de France) est réputé internationalement pour son abbatiale (et le fameux tympan du jugement dernier), classés par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Les vitraux sont de Pierre Soulages (lire aussi dans la rubrique Ruthénois). Au pied du village, le vieux pont romain sur le Dourdou, par lequel passe justement le camino de Santiago, mérite mieux qu’un coup d’oeil. On ne sait pas comment vous le dire : ne manquez surtout pas Conques ! 

97. Déguster l’estofinade à Almont-les-Junies. Moins connu que son « cousin » l’aligot, l’estofinade reste un des plats emblématique de l’Aveyron. Et plus précisément dans les vallées du Lot et du Dourdou. Cette spécialité est constituée de morue de Norvège séchée (stockfisch), de pomme de terre, d’huile de noix, d’œuf et de persil. Pour la petite histoire : la recette remonte à l’époque de Louis XIV et des soldats rouergats qui aurait introduit le stockfisch en France. Le poisson arrivait en Aveyron via les gabariers qui le remontaient sur le Lot depuis Bordeaux… Pour goûter cette recette atypique, direction le petit village d’Almont-les-Junies, capitale de l’estofinade, où le restaurant Rols Carrier se fait un devoir de garder le plat à la carte. Réservations au tél. 05 65 64 10 41.

98. S’offrir une cure dans les thermes de Cransac. A quelques kilomètres de Decazeville, le petit village de Cransac-les-thermes a quelques atouts en main pour retenir les visiteurs. Equipé d’un bâtiment des plus modernes, en plein coeur de la plus grande forêt européenne de robiniers, l’établissement thermal surplombe la vallée de l’Enne et jouit d’un large panorama sur la ville et ses environs. Cures thermales complètes ou formules bien-être, ici, il y en a pour tous les goûts. Seul mot d’orde à respecter : la détente. Renseignements au tél. 05 65 63 09 83.        

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ET AUSSI…

99 – Randonner sur le GR 62. Le principal itinéraire  du GR 62 relie Meyrueis dans les gorges de la Jonte (en Lozère) à Conques sur un parcours d’une dizaine de jours et de 182,5km. Le randonneur traversera d’abord le Causse Noir, puis Millau, avant d’arriver sur le Lévézou (Azinières, Saint Beauzély, Estalane, Bouloc, Salles-Curan, le lac de Pareloup, Canet de Salars, Pont de Salars et Camboulas). Dernières étapes : Rodez, le vallon de Marcillac et enfin Conques. Un condensé des plus beaux sites aveyronnais ! Pour les marcheurs occasionnels, cette longue randonnée peut bien évidemment être divisée en différents tronçons.

100. Relier les 10 plus beaux villages d’Aveyron à bicyclette. Ce n’est pas une balade pour cycliste du dimanche. Mais le jeu en vaut la chandelle. 7 jours, près de 700 kilomètres pour parcourir les plus beaux sites du département et apprécier la tranquillité des routes ! La boucle a été imaginée par le vélo Club Lot et Truyère : voir le détails des étapes. Une belle épreuve pour les cyclistes qui aiment le relief. Et en prendre plein les mirettes

101. Faire du couchsurfing en Aveyron. Qui de mieux qu’un local pour vous faire visiter le coin ? Le site internet couchsurfing.com met en relation des gens qui voyagent et d’autres qui sont prêts à les héberger, gratuitement, sur leur canapé (couch, en angliche) ou dans une chambre d’ami. Un formidable moyen pour faire des rencontres : nous l’avons utilisé régulièrement dans notre tour du monde, comme à Moscou ou Chengdu, par exemple.Vous voulez venir en Aveyron ? Résidez chez un Aveyronnais.

  • Vous cherchez un lieu dans le département ? Il existe une carte touristique interactive très bien faite sur le site de l’office de tourisme de l’Aveyron.
  • Vous connaissez d’autres expériences vraies à vivre en Aveyron ? Notre liste n’est pas exhaustive : n’hésitez pas à les ajouter dans les commentaires !

Lire aussi : Que faire en Camargue et aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

Categories: France

20 replies »

  1. Super initiative de promotion de l’Aveyron un département aussi beau que grand… On y mange bien mais pas que…
    Il y a par contre un gros oubli… Mais comme vous dites la liste n’est pas exhaustive…
    Le spectacle « hier un village », sons lumières et gestes à Flagnac entre Conques et Decazeville, tout prêt d’Almont les Junies ! Un spectacle à ne pas louper… Qui raconte l’histoire de nos grands parents, avec authenticité, effets spéciaux (feux d’artifice, laser, vidéo mapping,… Etc.). Voilà c’était juste mon petit ajout dans votre superbe travail de liste de choses à faire en Aveyron ! Merci !!

    • Encore une bonne raison de passer ses vacances en Aveyron ! Merci Anaïs pour cette précision importante, et n’hésitez pas si d’autres idées vous viennent…

    • Merci pour ce commentaire ! On va faire de ce pas un tour sur votre site. Quand on peut s’échanger les bons plans, pourquoi hésiter ? 🙂

  2. Une liste qui donne envie de redécouvrir notre département, un grand merci! Je rajouterais le circuit en voiture ou à vélo qui relie Villecomtal, Rodelle et Muret-le-château pour admirer la tour-horloge de Villecomtal, contempler un coucher de soleil sur la vallée que surplombe Rodelle et redescendre par Muret. Il y a tant de paysages somptueux à découvrir…

  3. Pour la vallée du lot, j’ajouterais la visite du moulin de terral, l’ascension des « coulée de lave » de Roquelaure en faisant un petit détour par le point de vue du château de ce même village !

    • Merci pour ces bonnes idées ! Notre liste, bien sûr, n’est pas exhaustive… L’objet des commentaires, c’est justement d’ajouter d’autres bons plans.

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