Australie

Visiter Sydney en 4 jours : les incontournables

AUSTRALIE – Que faire à Sydney en seulement quelques jours ? Bondi beach, Harbour Bridge, Manly, The Rocks, l’Opéra… On vous explique comment découvrir les incontournables de cette ville si séduisante. Nous, on est devenu Sydney-philes !

Australie, Sydney, opéra

Visiter Sydney en seulement quelques jours. Oui, c’est possible. Mais pour découvrir les incontournables et profiter de la ville, la plus peuplée d’Australie, mieux vaut avoir un programme bien établi. Bondi beach, un spectacle à l’Opéra, Manly, The Rocks, Harbour bridge… Quoi voir  et quoi faire à Sydney: notre récit et nos conseils pour un séjour réussi.

Passer 4 jours à Sydney

Trop grande. Trop à voir. Trop à faire. Parce que l’Australie réclame un long voyage en soi, au départ, on ne l’avait pas cochée dans l’itinéraire de notre tour du monde. On se la gardait pour plus tard.

Mais voilà : en route vers la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande, tous les vols (du moins les « bons marchés », ceux qu’on fréquente) effectuent une escale à Sydney. Aaaargh. Comment voulez-vous résister, aussi ? Bref, on a craqué : plutôt que de passer quelques heures sur le sol australien, coincés dans un aéroport, autant y passer quelques jours. Allez, une semaine : c’est le temps qu’on s’accorde pour visiter Sydney et s’offrir une escapade, à deux heures de route, dans le parc des Blue Moutains.

                                         

Et voilà comment après un vol low cost de nuit depuis Singapour (changement à Kuala Lumpur), on se retrouve dans le train en direction du centre-ville de Sydney pour rejoindre notre auberge de jeunesse, The Jackaroo hostel (lire ci-dessous), idéalement située à quelques mètres de la station Kings cross, dans le vivant quartier éponyme.

OÙ DORMIR A SYDNEY : EN AUBERGE DE JEUNESSE ?
Notre hébergement à Sydney : en auberge de jeunesse, budget oblige ! , le Jackaroo hostel, en l’occurrence, est idéalement placé au cœur de Kings Cross, un quartier qui s’anime la nuit. L’immeuble, bâti dans les années 60, appartenait au plus grand gangster de Sydney de l’époque. Ancien cabaret chaud (il en reste d’autres dans le secteur), il est saisi par l’État, qui y installe un hôtel de police, avant de le fermer pour cause de corruption de masse.
Les auberges de jeunesse australiennes connaissent bien les besoins des backpackers : vous trouverez tout ce qu’il vous faut ici. Accueil sympa, renseignements, wifi ou ordinateurs en accès libre, salle vidéo, lave-linge, etc. Il faut jouer des coudes dans la cuisine aux heures de pointe.
Pratique : 65 dollars australiens (42 euros) la nuit en chambre double, petit-déjeuner compris (céréales et tartines à volonté).

Sydney, c’est cher !

Australie, Sydney, vue depuis Kings Cross

Première surprise : il fait froid. Enfin, il fait frais. Moins de 10 degrés le matin à Sydney, en cette mi-août, soit le cœur de l’hiver. Après trois mois de chaleur et de moiteur dans le sud-est de l’Asie, nous, on n’était plus habitués. Bonnets. Doudounes. On ressort les affaires ensevelies, depuis la Mongolie, dans le fond du sac.

Deuxième surprise, lors d’un petit tour dans le quartier : c’est cher. Très cher, surtout en comparaison des prix thaïlandais ou cambodgiens, auxquels on s’était bien habitués. Le coût de la vie est très élevée en Australie, où le salaire moyen est à 5000 dollars (3300 euros !)  : Sydney et Melbourne figurent parmi les 10 villes les plus chères du monde (le classement, par ici). Fini les repas servis à moins de deux euros par personne, bonjour supermarchés. Bon plan : il y a chaque jour des prix « cassés » sur les produits approchant la date de péremption.

Opéra, Harbour bridge, Hyde Park… visiter les incontournables, à pied

Le lendemain, reposés et dé-jetlagués, on se lance dans la visite des incontournables de Sydney, la plus grande ville du pays (4,9 millions d’habitants ; la capitale de l’Australie, c’est Canberra, hein les enfants ?), bâtie sur le premier site colonisé par les Britanniques. À pied, comme d’habitude. On traverse Hyde Park, puis le jardin botanique, oasis de verdure aussi vaste qu’agréable. Le parc se termine au Mrs Macquerie’s point, au bord de la baie de Sydney, l’une des plus fameuses de la planète.

Vue sur l'opéraBim ! Quelle vue ! Oui, il est bien là, au pied du gigantesque Harbour bridge. C’est lui, l’opéra. Vous savez quoi ? Cette vue de Sydney, on a beau l’avoir vu 100 fois, en photo, à la télé, eh bien elle envoie quand même du bois. Une promenade piétonne, au bord de l’eau, mène jusqu’à ce géant voilier amarré là pour toujours.
L’Opéra de près ? Tout aussi beau. Et le toit, ce toit qui brille tant au soleil, n’est fait ni d’acier ni de matériaux composites, non, mais d’un million de petits carreaux d’argile.

VOIR UN SPECTACLE AU FAMEUX OPÉRA DE SYDNEY
« J’ai voulu que cette forme soit un peu une chose vivante, que lorsque vous passez devant, il se passe toujours quelque chose, vous n’êtes jamais fatigué de la regarder se détachant sur les nuages, jouant avec le soleil, la lumière. » Mission accomplie. Jørn Utzon, l’architecte danois qui a remporté le concours international lancé pour la construction de l’opéra (près d’un millier de participants ; 233 projets présentés) a superbement su exploiter le potentiel d’un site déjà épatant en lui-même.
Inauguré en 1973, le Opera house est devenu l’emblème d’une ville et d’un pays dont il est le site le plus visité, classé depuis 2007 dans la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Nous, on a vraiment été fascinés par ce bâtiment (qui accueille 2400 événements par an !), il a dépassé nos attentes.
On s’y est d’ailleurs offert un spectacle : The marriage of Figaro (direction David McVicar) dans la grande salle. Un bon moment. À ce sujet, feuilletez bien les brochures touristiques dispos à l’aéroport : un coupon réduc nous a permis de payer la place 63 dollars (40 euros) au lieu de 90 (58 euros).

The Rocks, le plus ancien quartier de Sydney

On longe Circular quay, où accostent tous les ferries, pour entrer dans The Rocks. Le plus ancien quartier de la ville, au pied du Harbour bridge, est à la fois calme et charmant avec ses vieux bâtiments pastels, sauvés grâce à un plan de conservation mené par la ville (qui voulait tout raser dans les années 70 : la population s’y est opposée). Galeries d’art, marché, restaurant : l’endroit mérite vraiment une balade.

Changement d’ambiance. Petit détour par la colline de l’observatoire. Puis retour par le quartier des affaires, appelé, comme à Auckland, le CBD (pour Central business district) via George street, grand boulevard bordé de gratte-ciels et de grands magasins. Chinatown ? Merci, on va zapper pour retrouver notre auberge de jeunesse : enfin une cuisine pour se préparer nous-mêmes nos petits plats, il y a des mois qu’on attendait ça.

Bondi Beach, la plage la plus célèbre de Sydney 

Le lendemain, cap sur Bondi (dîtes bondaï). Bondi beach. Un kilomètre de sable doré sans quitter Sydney. Et quasi-désert puisqu’en cette mi-août, on est en plein hiver. Un hiver relatif : passées les fraîcheurs matinales, avec le soleil, ça chauffe bien. Plus de 20 degrés, c’est sûr. Face à nous, dans les mythiques rouleaux de ce spot de surf mondialement connu, y’a du niveau.

Des surfeurs, donc, des joggeurs, des beaux mecs et des jolies filles qui prennent le soleil. Là, les pieds dans le sable, on est toujours en pleine ville ? Oui madame : à moins d’une demi-heure de transport des bureaux du CBD.
Pratique : d’abord en métro jusqu’à Bondi junction (4 dollars australiens le trajet, 2,60 euros, c’est pas donné) puis dix minutes de bus (1,70 dollars ;  1,10 euro). Biarritz, à trois stations de RER de la Défense. De quoi faire rêver bien des Parisiens…

Un super chemin côtier, long de six kilomètres, mène jusqu’à Cogee beach, de petites plages en falaises, d’espaces verts en piscines à l’eau de mer. Vous trouverez sans doute une carte dans votre auberge de jeunesse. Une promenade à ne pas rater ! Faîtes comme nous, prenez un pique-nique.

A Manly, sur le sentier le long des côtes

ManlyPour notre dernière journée à Sydney, on embarque sur un ferry pour Manly (15,20 dollars l’aller-retour, 9,80 euros). Une demi-heure de navigation vers la sortie de la baie, tout sauf désagréable, et nous voilà dans ce quartier de Sydney où, une fois encore, on a l’impression d’être partout sauf dans une grande ville.

D’un côté, des plages donnant sur la baie. De l’autre, encore des plages (dont la graaaande Manly beach) sur l’océan Pacifique. Entre les deux, le Corso, une avenue piétonnière et commerçante animée. Re-pique-nique, re-promenade sur les sentiers aménagés le long des côtes. Difficile de quitter cet endroit.

Mais voilà, on veut être revenus avant la nuit dans le centre. On a deux billets pour un spectacle à la fois gratuit et hors de prix. Le coucher de soleil sur la baie. Avec le Harbour bridge et notre cher opéra comme acteurs principaux. Inoubliable.

Australie, Sydney

Categories: Australie, City trip

4 replies »

    • Plein d’atouts ! Avec un local, en plus, ça sera vraiment sympa. Côté fiesta, on peut pas trop t’aider, on a été très sages (et on a un budget « fiesta limitée »). Mais dans le quartier Kings cross, ça a l’air de bouger pas mal…

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