France

Où manger à Toulouse : nos bonnes adresses gourmandes

FRANCE – Où manger à Toulouse ? Nos meilleurs restaurants (avec option cassoulet, bien sûr) et nos bonnes adresses pour remplir son panier dans la Ville Rose.

Où manger à Toulouse : par où commencer ? C’est une ville qu’on adore, où on a l’occasion d’aller régulièrement. En tant que capitale du sud-ouest, forcément, elle déborde de bonnes adresses gourmandes. Comme d’habitude, on vous donne nos bonnes adresses, celles où on est certain que vous ne serez pas déçus (mais n’hésitez pas à partager les vôtres dans les commentaires).


 POUR REMPLIR LE PANIER –

# Déguster un bon café chez Bacquié

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Avant toute chose, le matin, autant débuter par un petit café, non ? La Ville Rose héberge une adresse formidable et iconique pour ça : Bacquié, maison qui existe depuis 1896, installée tout près du marché Victor-Hugo. Dans la brûlerie voisine à l’épicerie fine, les cafés venus du monde entier sont torréfiés environ tous les deux jours (fiez-vous à votre nez). Entre deux et trois tonnes sont brulées ici chaque semaine ! Demandez conseil pour choisir un mélange, installez-vous au comptoir, ça ne coûte pas plus cher que dans les bars de la ville (et de toute façon, c’est Bacquié qui sert tous les meilleurs) et dégustez un espresso savoureux au milieu des enivrantes odeurs de torréfaction : voilà une journée qui démarre bien.
Café Bacquié, 5, place Victor-Hugo (il existe une autre adresse rue Boulbonne), ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi matin.

# Le marché Victor Hugo, temple de la gastronomie toulousaine

Pour manger à Toulouse, attention, paradis en vue. De chez Bacquié, il suffit de traverser la rue : le marché Victor-Hugo, temple de la gastronomie toulousaine, ventre de la ville, est juste là, en face. Bon, vous le savez si vous nous suivez, nous, on adore les marchés. En voyage, c’est une étape indispensable : en France ou à l’étranger, on est sûr d’y trouver toujours le meilleur d’une ville ou d’une région. On est de fidèles partisans de nos chères halles de Nîmes, par exemple.

Mais là, force est de constater que Toulouse met la barre très haut. Faut dire que manger, dans le sud-ouest, c’est une affaire un peu importante. Le canard est bien là (ne ratez pas le stand de foie gras, impressionnant), la saucisse aussi, des fruits et légumes frais, des pâtisseries, des étals de fruits de mer épatants… Passez faire un tour au stand de la charcuterie Garcia, avec un beau sourire au patron, vous devriez pouvoir goûter une tranche de ses jambons pata negra, que l’on dit les meilleurs du monde.
Le marché Victor-Hugo, qui organise des Nocturnes événementielles plusieurs fois par an, réunit 82 étaliers au total. À l’étage, un alignement de cinq restaurants transforment l’essai dans l’assiette.
Marché Victor-Hugo, sur la place du même nom (ligne A et B du métro, sortie Jean-Jaurès), ouvert tous les jours de 7 h à 14 h sauf le lundi.

# Notre coup de cœur : la fromagerie Xavier

Pas encore rassasié ? Alors il suffit de traverser la rue, encore, pour se retrouver dans un autre Eden gourmand, du moins pour tout amateur de fromage. Du coup, là aussi, on s’est vite senti à notre aise.

La fromagerie Xavier, créée il y a 42 ans, est sans doute l’une des meilleures du pays, rien que ça. Cette fois-là, on a eu la chance d’être accueilli par le patron en personne, François Bourgon, pour une séance dégustation qu’on n’est pas prêt d’oublier. Avec ce monsieur, Meilleur ouvrier de France, on s’est vraiment régalé. Dans tous les sens du terme. Durant plus d’1h30, François, qui a succédé à son père Xavier aux commandes, nous a fait goûter ses meilleurs fromages fermiers, qu’il affine lui-même, en nous faisant partager son savoir et sa passion. Captivant. Et succulent.
François Bourgon a offert un fromage à sa ville, le Pavé toulousain, créé en 2015 après « deux ans de travail et d’expérimentation ». Il est vendu en affinage trois, six ou douze mois, selon les goûts.
Fromagerie Xavier, ouverte tous les jours sauf dimanche et lundi matin, 6, place Victor-Hugo. Tél. 05 34 45 59 45. Plateaux à la demande, soirées dégustation, bons cadeaux, etc.

OÙ MANGER À TOULOUSE ? NOS 3 IDÉES RESTOS

TRADITIONNEL. Quel le plus célèbre monument de Toulouse ? Le cassoulet, bien sûr ! Alors oui, Castelnaudary et Carcassonne lui en dispute la paternité ; nous, on ne rentrera pas dans cette rivalité. Mais pas question de passer quelques jours à Toulouse sans en déguster un. Et tant qu’à faire, un très bon, celui du célèbre chef étoilé Christian Constant, saucisses de Toulouse, rôti de porc et cuisse de canard confit, servi dans sa splendide brasserie le Bibent, qui offre la vue sur la place du capitole. Miam !
Vous voulez la recette ? Y suffit de demander : la voilà !
Le Bibent, ouvert tous les jours de 7 h à 23 h. 5, place du Capitole. Tél. 05 34 30 18 37. 27 euros le plat, dont le cassoulet, à la carte. Formule du midi entrée, plat, dessert à 27 €.


INOUBLIABLE.
Arrêtez tout : gros coup de cœur ! Vous le savez, les voyages c’est notre truc ; passer une soirée au N°5 Wine Bar, à Toulouse, c’est la garantie d’être transportée loin, très loin.
Le palmarès d’abord : après bien d’autres titres, l’endroit a été élu « meilleur bar à vin du monde » par le magazine référence The Worl of Fine Wine en 2017 et en 2018 pour la qualité de sa cave, 3800 références (dont un des plus vieux vins du monde, de 1675, qui a passé 300 ans au fond de la mer ; 10 000 € le verre, 100 000 € la bouteille).
Il y a la possibilité de déguster planches et vins au comptoir, sans réservation, à partir de 18 h. Mais la vraie expérience, elle se passe au sous-sol où les sommeliers naviguent entre les tables, bouteilles en main, pour servir de quoi accompagner la quinzaine de tocas (« touches » en occitan, des petits plats divins) des deux menus proposés, la « Balade légumière » (25 €) et le « Voyage terre et mer » (45 €). Dans ce dernier, par exemple, au moment de notre passage : huître impanato au caviar, volaille cuite sur coffre au foin, œuf truffé, cône pois chiche noir à la marmelade de yuzu, ormeau à l’estragon, etc. Avec l’accord des vins (trois ou cinq verres selon la formule choisie, à partir de 20 €), c’est juste un bonheur. On recommande plus que chaleureusement.
N°5 Wine Bar, ouvert du mardi au samedi de 18h à minuit, 5, rue de la Bourse. Tél. 05 61 38 44 51. Pour le dîner, il y a deux services, 19h30 et 21h30, réservation obligatoire (attention, l’endroit n’est pas très grand et les places précieuses). Bon à savoir, si vous posséder la carte PASS TOURISME (lire l’encadré fin d’article), vous pouvez bénéficier de réductions intéressantes.


BRANCHÉ.
Mama Shelter vient d’arriver à Toulouse en cette fin d’année 2018, c’est une nouveauté. Le concept est le même qu’ailleurs : on y boit des cocktails ou on y mange dans une ambiance façon auberge de jeunesse pour quadras branchés, avec baby foot géant au milieu, graffitis au plafond et DJ aux platines. Ça se la joue un peu, c’est vrai, mais la carte (élaborée par le chef Guy Savoy) est franchement bien. Les viandes grillées à l’argentine (de 16 à 34 € pour le cœur d’entrecôte angus) sont délicieuses et puis il y a les fameuses coquillettes de la Mama, avec jambon blanc, emmental et œuf mollet, tellement réconfortantes (14 €). Les soirées se poursuivent jusqu’à 1h30. Le rooftop ouvre en mars 2019 et promet de belles soirées !  Côté hôtel, Mama Shelter Toulouse, c’est 120 chambres, sur cinq étages, décoré par le designer Philippe Stark.
Mama Shelter Toulouse, ouvert tous les jours pour le petit-déjeuner, déjeuner (sauf le dimanche) et dîner ; brunch le dimanche (de 12h30 à 16h30). 54-56, bd Lazare-Carnot. Tél. 05 31 50 50 00.

 ENVIE D’UNE PAUSE GOÛTER ORIGINALE ? – 

Bwamoa : c’est bon pour le moral ! Pas envie d’un salon de thé classique, à l’ancienne, mais d’une petite pause gourmande quand même ? Nutritionniste de formation, Vincent a découvert le concept du bubble tea en Asie et a choisi de s’en inspirer pour créer sa propre gamme de boissons alimatiques (contraction de « aliment » et « aromatique »), bonnes pour la santé et le moral. Sa boutique Bwamoa a ouvert au printemps 2017, tout près du métro Esquirol.

Dans son labo, il met lui-même au point ses recettes, goûts inattendus, textures surprenantes, produits sains, le tout dans des boissons à croquer. Notre coup de cœur, dans sa carte de 20 boissons vitaminées qui évolue sans cesse : la combinaison mangue, litchi, coco , gelée de coco et graines de basilic. À tomber ! En cas de petite faim, laissez-vous tenter par l’un de ses bwaburgers (le pesto-basilic, avec chèvre, miel et caviar de tomate est une tuerie ; 10 € avec une boisson).
Notre bémol : l’utilisation de plastique pour le service, sur place ou à emporter. Le patron nous a promis qu’il cherchait des solutions.
Bwamoa, ouvert du lundi au dimanche de midi à 20 h, 41, rue des Tourneurs. Tél. 06 17 64 12 24.
Thés verts à partir de 3,40 € ; thés au lait 3,80 € ; jus d’amour 4 €, sur-mesure et options possibles.

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Nous avons (re)découvert Toulouse à l’invitation du Club Hôtelier Toulouse Métropole et de l’Agence PGO

Categories: France, Gastronomie

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