Nouvelle-Zélande

Visiter Waiheke Island : que voir et que faire sur l’île ?

NOUVELLE-ZÉLANDE – Que faire à Waiheke Island, à 40 minutes de ferry du centre d’Auckland  ? Vignobles, plages, randonnées et restaurants… Récit et conseils pour un séjour réussi sur cette île hors du temps.

Nouvelle-Zélande, Waiheke island, Owhanake bay

L’île, à 40 mn de ferry d’Auckland, offre un vrai bol d’air. Que voir et que faire à Waiheke Island ? Randonnées, vignobles, farniente et restaurants : de jolies promesses… Allez, on vous embarque !

Adieu auberge de jeunesse du centre d’Auckland. Il est temps de nous offrir une petite parenthèse hors de la ville (lire aussi Visiter Auckland : incontournables et infos essentielles). Notre eldorado à nous, le temps de quelques jours, ça sera Waiheke island. Avant de nous lancer dans un road trip à travers toute la Nouvelle-Zélande, via Hobbiton, Rotorua ou encore, en ce qui concerne l’île du Nord, Wellington.

Des vignes, des plages et des randos, le tout à moins d’une heure de bateau d’Auckland (l’île fait tout de même partie de la commune). On grimpe d’abord dans le city bus, sur Queen street, pour rejoindre le quai des ferrys.

PRENDRE LE FERRY POUR WAIHEKE ISLAND
Comment aller sur l’île Waiheke
? Il n’y a pas plus simple : des ferrys Fullers partent toutes les heures pour l’île, depuis les quais situés au bout de Queen Street, à Auckland. L’aller-retour (le ticket est valable 1 an) coûte 36 dollars NZ par personne (soit 22 euros). Pas besoin de réserver à l’avance.
Le débarquement se fait à Matiatia wharf, à l’ouest de l’île. De là, des bus attendent les passagers et sillonnent Waiheke. Les tarifs des transports en commun ne sont pas forcément bon marché. Mais on vous déconseille quand même de prendre le All day bus pass vendu 10 dollars NZ au port. À moins de ne rester qu’une seule journée sur l’île, vous n’utiliserez le bus qu’une à deux fois maximum par jour. Pas de quoi rentabiliser le pass, à notre avis.

On embarque dès 8 h 15 pour profiter au maximum de la matinée sur Waiheke. Mais surtout parce qu’on a repéré un petit marché hebdomadaire à Ostend. Une quarantaine de minutes plus tard, on fonce (enfin, on monte dans un bus) à notre cottage (lire notre encadré « Où dormir » ci-dessous), situé à Onoroa. pour lâcher les sacs. On repart illico (en bus, toujours), direction Ostend.

Un marché hebdomadaire

Quinze minutes plus tard, nous voilà au cœur du petit marché communautaire… Bof. Il y a de quoi être déçu : une petite douzaine de stands seulement occupent le site. L’idée est pourtant chouette : chacun vend sa propre production (pain, miel, tricot), dans la bonne humeur. Mais l’événement semble surtout être pour les habitants de Waiheke Island un prétexte pour se retrouver. L’été, il paraît que c’est mieux.

Alors, à moins que vous ne logiez dans les environs, le déplacement (au vue des tarifs des bus : aller-retour Onoroa-Ostend, 8 dollars NZ, soit 4,9 euros) ne vaut pas forcément la peine. Pour rentabiliser le voyage, on en profite pour faire les courses au Countdown du village (vous nous pourrez pas échapper à ce supermarché lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande). Avant de rentrer au cottage.

OÙ DORMIR A WAIHEKE ISLAND ? 
Autant être prévenus : les logements sur Waiheke island sont relativement chers. Après comparaisons sur le web, on a choisi de séjourner au Fossil bay lodge. Le lieu n’est ni une auberge de jeunesse, ni un gîte. Un peu les deux à la fois. Sur place, trois jolis cottages indépendants se partagent un joli terrain sur lequel se rajoutent en été trois tentes aménagées. Une cuisine équipée et un salon-véranda peuvent être utilisés librement. Pendant les trois jours, nous étions quasiment seuls sur place !
Le Fossil bay lodge est situé sur la commune d’Onoroa, premier village sur les lignes de bus après l’arrivée en ferry (pour y aller s’arrêter à Korora Street). Il vous reste de là 8 minutes de marche.
Tarif pour le cottage bleu (sdb commune): 80 dollars NZ, 48,60 euros, la nuit. 

Au programme de notre séjour sur Waiheke island : randonnée, repos et randonnée

Owhanake coastal track. Première randonnée du séjour, cap sur la côte nord ouest de Waiheke Island. Deux heures de marche sur le papier, départ possible de notre cottage : parfait. Cette première rando néo-zélandaise nous apprend une chose : il ne faut pas prendre pour argent comptant les durées énoncées sur les dépliants touristiques.

Car si les Australiens ont tendance à largement surestimer les temps de marche (lire notre article Randonner dans les Blue mountains), ce n’est pas le cas des Kiwis ! Pour deux heures annoncées, compter une bonne demi-heure supplémentaire, à moins que vous ne fassiez la randonnée au pas de course.

Les vignobles

Mis à part ce détail, l’Owhanake coastal est une très belle balade. Après avoir traversé plusieurs vignobles (malheureusement en version hivernale), les trois-quarts du circuit, très bien balisé, longent la côte offrant des panoramas à couper le souffle. Le terrain n’est pas plat, loin de là, mais les nombreuses descentes et montées se font bien (attention sur les falaises : de grosses rafales soufflent au printemps). Tout au long de la randonnée, prenez le temps d’observer les magnifiques maisons d’architectes qui trônent face à l’océan. Toutes plus belles les unes que les autres ! Ah oui, et en tout petit sur la ligne d’horizon, c’est bien Auckland qu’on aperçoit. Pour finir la boucle, une fois arrivé au Matiatia wharf, un petit chemin parallèle à la route (assez boueux) permet d’éviter la circulation.

Nouvelle-Zélande, Waiheke island, vue d'Auckland

Et parce qu’on l’a bien mérité, ce soir, on s’offre une virée au restaurant Le Fenice, à Oneroa. De l’italien au menu : agneau sur polenta, vin local et tiramisu ! L’endroit n’est pas forcément très bon marché, mais l’assiette mérite la dépense. À noter pour les gourmets que l’établissement voisin, Oyster inn, a également très bonne réputation, mais serait un poil plus cher encore.

Pour l’anecdote : c’est samedi soir, 20 h, le restaurant est plein à craquer. Le serveur nous demande de revenir une demi-heure plus tard (le temps d’une première dégustation d’un vin local, quoi). À notre retour, les tables en sont toutes au dessert. 21 h 30 : il ne reste que nous et un autre couple dans la salle ! Les serveurs trépignent d’impatience et attendent de pouvoir fermer la boutique. On l’apprendra plus tard mais en Nouvelle-Zélande, particulièrement dans les petites villes, les locaux mangent (très) tôt. Ne comptez pas sur un deuxième service… Et prévoyez d’arrivée bien avant 21 h si vous voulez qu’on vous serve !

En randonnée d’un bout à l’autre de Waiheke island

Deuxième jour : FARNIENTE. Une fois n’est pas coutume, on s’est offert un véritable dimanche, dans les règles de l’art. Prolongation au lit, petit repas et balade sur la plage d’Oneroa. De toute façon, il ne faisait pas très beau…

Troisième jour. On reprend de l’activité. On planifie notre seconde randonnée sur Waiheke Island. Il existe de nombreuses randonnées dans les environs (tous les détails des randonnées, c’est par ici) ; la majorité durent deux heures. Toutes sauf une de quatre heures qui traverse l’île du nord en sud : Cross island walkway. C’est parti. Et en plus c’est l’occasion de découvrir un autre coin de Waiheke.

D’une plage à l’autre

Nouvelle-Zélande, Waiheke island, randonnée

Pour le départ de ce trek, il faut se rendre au village d’Onetangi, terminus nord des lignes de bus n°1 et 3. Demandez au chauffeur l’arrêt :  Fourth avenue.

Après avoir longé la plage jusqu’à First avenue, on rejoint la réserve où il faut se nettoyer les pieds avant d’entrer dans la forêt (oui, oui, vous avez bien lu, lire l’encadré ci-dessous). Bon, là on s’est un peu perdu. Le balisage à l’intérieur de la dite réserve est très incertain (il ne tient qu’à des feuilles A4 plastifiées, c’est dire). En suivant les indication Trig hill, on fini enfin par sortir du « parc ».

À l’entrée de l’Ecozone, un peu plus loin, un point de vue offre un panorama à 360 ° sur l’île : premier véritable intérêt de cette randonnée. Un peu plus loin, rebelote on entre dans une nouvelle réserve (re-nettoyage de chaussures).

Pas désagréables, ces zones forestières protégées ne permettent pourtant pas vraiment d’apprécier la beauté de Waiheke island (pas comme sur la Owhanake coastal track en tout cas !). Après plus de trois heures de marche, on arrive sur l’autre côte, au bord d’une nouvelle plage. Toilettes sèches, table de pique-nique : l’endroit parfait pour faire une pause (attention pas de poubelles ici, donc ramenez vos déchets).

Il ne reste que 30 minutes pour relier Rocky bay, fin de la balade où l’on peut sauter dans le bus n°2 (vérifier les horaires avant de partir en rando, les bus ne passent ici que toutes les heures).

Et maintenant : un road-trip en Nouvelle-Zélande

Quatrème matin : il est déjà temps de quitter Waiheke. C’est le grand jour. Aujourd’hui, on récupère notre van Richie et notre pote Luc et on embarque pour plus de trois semaines de road trip inoubliables à travers toute la Nouvelle-Zélande. Vous voulez en savoir plus ?

Team Éco'green
LE GESTE ÉCO’GREEN !
Kauri ou kaori (nom scientifique : agates australis), n. m. : essence d’arbre endémique de l’île nord de la Nouvelle-Zélande. De l’espèce des conifères.

Nouvelle-Zélande, Waiheke island, gestes éco'greenCes arbres (certains atteindraient l’âge de 2000 ans !) font l’objet d’une attention toute particulière sur l’île de Waiheke (mais pas que là). Après une déforestation massive durant les siècles passés, voilà que l’arbre est aujourd’hui menacé par le Kauri dieback, une vilaine maladie qui a déjà éliminé quelques milliers de spécimens de tout âge. Une fois le « champignon » contracté, le conifère est condamné. Il n’existe aucun traitement à l’heure actuelle. Comme on ne peut pas guérir, le Department of conservation (DOC) tente de prévenir au maximum pour sauver ces arbres majestueux.
Alors pour éviter de participer à la propagation de cette sale maladie, il n’y a qu’un réflexe à avoir : bien nettoyer vos chaussures à l’entrée des réserves, au cas vous seriez passé sans le savoir dans des zones infestées. Brossez, vaporisez, avant et après chaque balade, il en va de la survie de toute une espèce. Des panneaux explicatifs et le matériel complet vous permette de faire le nécessaire. Vous n’avez plus d’excuses !
Pour le reste, en rando, on le répète : on ne laisse aucun déchet derrière soi, on ne dérange pas les animaux, on ne crie pas, etc.

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