CHILI – La cuisine chilienne ? Des plats variés et souvent très bons. On vous a mijoté un glossaire pour vous permettre de vous y retrouver sur le menu.
Dieu que ça fait du bien ! Après des mois de voyage (la nourriture française, ça manque) et la tristesse de la cuisine bolivienne, on s’est vraiment régalés, à table, au Chili, avec sa gastronomie faite du mélange des traditions indigènes et d’apports européens. Petit lexique des plats à ne pas manquer.
BIFE A LO POBRE. C’est LE steak frites local, complété par au moins un oeuf au plat et une purée d’oignon. Son nom viendrait de l’époque d’Allende, il se disait alors que même les pauvres avaient accès à la viande. Attention, cela ne signifie pas pour autant que c’est l’assiette la plus économique de la carte, mais ça reste sans aucun doute l’une des plus copieuses.
CHORILLANA. Plat convivial à partager, la chorillana est un très simple mélange de saucisse, boeuf, oeuf, oignon et frites. C’est riche, très riche et copieux, trop copieux. D’où la nécessité de partager, la qualité et les calories. A consommer autour d’une bière fraîche.
ENSALADA CHILENA. Sur le papier la salade chilienne n’a rien de très original à proposer : « tomates, oignons ». Dans l’assiette, c’est une autre histoire : les tomates sont pelées, les oignons adoucis par du sucre (« amortis ») et l’assaisonnement à la coriandre fait toute la différence. C’est un accompagnement parfait pour le pastel de choclo (lire ci-dessous)
SOPAIPILLA. C’est le met populaire par excellence, l’en-cas qu’on trouve à chaque coin de rue ou presque. La sopaipilla est une galette de farine de blé, frite la plupart du temps dans de l’huile. Elle se déguste bien chaude, nappée de moutarde ou de ketchup. Pour l’équivalent d’environ 0,60 euro, ça cale bien. Nous, on adore.
PAILA MARINA. Délicieuse soupe de fruits de mer et de poissons sur fond de riz et pommes de terre. Le tout soigneusement épicé.
PASTEL DE CHOCLO. C’est un peu l’emblème gastronomique du Chili. Viandes hachées, oignons et maïs frais moulu, le tout gratiné au four dans une paila (plat en terre cuite). On peut facilement trouver des variantes au poulet. A ne surtout pas rater !
PASTEL DE PAPAS. Il faut être honnête, ça ressemble beaucoup à notre hachis parmentier. Mais quand il est réussi le pastel de papas est renversant. Viande hachée, oignon, purée de pommes de terre pour ingrédients de base. Il n’est pas rare d’y trouver un oeuf dur et du fromage. Rien que d’en parler, ça nous fait saliver…
On s’est senti presque comme à la maison. Au Chili, le pain et le vin font partie des habitudes alimentaires des habitants, comme en France.
PAIN. Les Chiliens seraient les deuxièmes plus gros mangeurs de pain au monde (96 kg par habitant et par an) derrière… les Allemands ! Ils en consomment en quantité dès le petit-déjeuner. Mais ici pas de baguettes, les boulangeries proposent principalement des petits pains : el pan francès (aussi appelé pan batido ou marraqueta) ressemble à quatre mini-baguettes accolées ; el pan italiano huileux et croustillant… Et bien d’autres.
VIN. Ce n’est pas le premier pays producteur de vin que l’on rencontre sur notre route. Mais après l’Australie, la Nouvelle-Zélande, et plus tard l’Argentine et l’Afrique-du-Sud, on peut déjà vous dire que notre coup de coeur va au Chili. Le vin est avant tout une affaire de goût, de plaisir. Une chose est sûre, pour l’équivalent de cinq euros, vous pouvez boire de bons vins rouges (voire très bons), ce qui n’est forcément le cas ailleurs. Mais le mieux, ça reste de goûter…