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Que voir et que faire à Cha-am, en Thaïlande ?

Thaïlande, Cha-am, port de pêche

THAÏLANDE – Plage, port de pêche et chouette marché de nuit : les atouts de Cha-am. Une station balnéaire thaïlandaise peuplée de retraités expatriés et où affluent les Thaïs le week-end. Le détour ne s’impose pas forcément…

Cha-am. Pour nous, c’était d’abord juste un point sur la carte. Une ville au bord de l’eau. Entre un point A et un point B. Pratique.

Il n’y a pas vraiment d’autre explication. Cha-am s’avérait être un bon endroit pour une escale sur notre route entre Koh Tao et Bangkok. Un dernier arrêt avant de rejoindre la capitale. Le Lonely Planet résume le lieu à une petite station balnéaire, courue par les familles thaïlandaises les week-ends et très paisible la semaine. On s’est dit pourquoi pas.

(Lire aussi notre article : Visiter Koh Tao : bons plans et conseils)

Et nous voilà donc débarqués sur l’avenue principale de la ville, à la tombée de la nuit. Le voyage depuis Koh Tao n’est pas vraiment bon marché. Tout cumulé (bateau jusqu’au port de Chumphon, navette jusqu’au centre-ville, bus et minibus jusqu’à Cha-Am), il nous revient aussi cher qu’un trajet direct sur Bangkok (plus de 700 baths, 17,25 euros). Il faut dire que nous sommes les seuls occidentaux du voyage à avoir bifurquer vers cette destination. Un bon signe ?

Cha-am : paradis des retraités expatriés

Trois journées à Cha-am plus tard… Que penser de cette petite bourgade ? Autant être honnête : le détour ne s’impose pas forcément. La ville (plus d’infos ici) est reposante, c’est sûr. Elle n’est pas forcément jolie. La plage (surtout après celles de Koh Tao, où on vient de passer notre diplôme de plongée) un peu fade. Quand à l’ambiance, elle est très particulière ! Calme plat la semaine. La ville abrite tout de même une catégorie de vacanciers qu’on n’avait pas croisé jusque-là. Ce n’est d’ailleurs pas à proprement parler des vacanciers, plutôt presque des expatriés, qui vivent ici plusieurs mois par an. Le profil type : retraité masculin, plus de 60 ans, le cheveux grisonnant, les joues rouges, un parfait accent anglais, originaire de Grande-Bretagne, des Pays-Bas ou de Scandinavie, au choix. Improbable, mais vrai. Stuart, le propriétaire de notre guesthouse en est le parfait exemple. Britannique reconverti dans l’hôtellerie, en couple avec une Thaïlandaise et heureux à Cha-am, loin de sa froide et pluvieuse terre natale. 

Quand vient le week-end, Cha-am se remplit de familles thaïes. Souvent venues de Bangkok pour une paire de jours. Les gros pick-up sont de sortie, les jouets de plage gonflables aussi et voilà les nombreuses tribus prêtes à envahir le sable et les hôtels en bord de plage. Curieux spectacle.

Si comme nous vous atterrissez à Cha-am sans trop savoir pourquoi, on vous résume l’essentiel.

Une adresse : le Blue Lagon

Parce qu’en plus, se loger à Cha-am, c’est cher ! Surtout quand vient le week-end. On vous conseille donc de réserver à l’avance pour trouver les meilleurs prix. Notre adresse : le Blue Lagon. A cinq minutes de la plage, le lieu, qui est aussi un bar (avec parties de fléchettes !) est tenu par un expat et sa compagne thaïlandaise. La petite chambre sans salle de bain est à 300 baths (7,40 euros). Simple mais propre. La grande chambre, très spacieuse avec salon et salle de bain à 600 baths (14,78 euros). Tous ces prix augmentent le week-end, comme partout en ville.
A noter, de l’autre coté de la rue : la boulangerie-pâtisserie The baguette. Pas forcément bon marché mais plutôt pas mal quand, comme nous, ça fait un bail qu’on a quitté l’Hexagone…

Une balade : le petit port de pêche

Les activités possibles en ville ne sont pas très nombreuses. Vous pouvez profiter de la plage bien sûr, mais celle de Cha-am est loin d’être la plus belle de Thaïlande. On vous conseille de louer des vélos. À l’angle de Narathip Road (la longue avenue qui relie la gare à la plage) et du front de mer, une boutique loue des bicyclettes à partir de 100 baths (2,47 euros) les 24 heures.
Enfourchez vos deux-roues et pédalez le long du front de mer vers le nord. Encore et encore. Continuez tout droit jusqu’à tomber sur un petit village de pêcheurs. Le matin, vous pourrez les observer déverser leur chargement sur le quai. Ou marchez jusqu’au bout du quai, jusqu’à la grande statue à la gloire… de deux calamars.

Le lieu est réputé pour manger. Tous les restaurants proposent des produits fraîchement sortis de l’eau. On s’est renseigné, mais les plats sont assez chers pour la Thaïlande. Comptez 400 à 500 baths le poisson sans accompagnement (9,8 à 12 euros).

Un coup de cœur : le marché de nuit du mercredi soir

Le rendez-vous de la semaine à ne pas manquer. Tous les mercredis soirs (de 16 heures à 21 heures), devant la gare (1 à 2 km du front de mer), des centaines de stands s’installent. Sur les étals, rien de ce que vous aurez vu ailleurs. Ici, le principal client est Thaïlandais. Vous trouverez de très nombreux vêtements à des prix imbattables (chemises à partir de 80 baths, 2 euros), montres, bijoux… 
Mais surtout prévoyez de manger sur place. Vous n’aurez que l’embarras du choix. Achetez plusieurs plats pour quelques baths chacun (moules, calamars, nouilles en tous genres, raviolis, mango sticky rice) et installez vous sur la terrasse d’un bar sur la gauche pour grignoter le tout, accompagné d’une petite bière.
Notre meilleur moment sur Cha-am !

(Lire aussi notre article : On a pris le train de nuit en Thaïlande)

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