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Visiter Nice en quelques jours : nos 10 incontournables

FRANCE Que voir et que faire à Nice, sans voiture : notre Top 10 des immanquables et nos bonnes adresses, dans la Vieille Ville ou tout près.

Fenêtre, vieux Nice

Visiter Nice, oh la bonne idée ! La capitale de la Côte d’Azur est parfaite pour un city trip de quelques jours. Elle a : la mer, une super gastronomie locale, du patrimoine et une ambiance unique, dans le Vieux Nice notamment. Tout ce qu’il faut pour plaire !

De la Colline du Château à la Promenade des Anglais, de la socca au pan bagnat, du farniente des plages privées à l’effervescence du cours Saleya : voici nos 10 incontournables pour une visiter de quelques jours à Nice, sans avoir besoin de prendre la voiture. C’est parti !

1 – Flâner dans le Vieux Nice

Visiter Nice, c’est forcément commencer par le Vieux Nice, la partie la plus ancienne, et la plus emblématique de la Ville. La « vieille ville », comme disent parfois les locaux, se concentre entre la Colline du Château à l’est, le Paillon et la place Masséna à l’ouest, au nord par la jolie place Garibaldi et au sud, ben au sud, c’est la mer.

Le Vieux Nice, c’est un véritable dédale de petites ruelles aux façades colorées, de terrasses de cafés et de restaurants bondées, de boutiques, typiques ou beaucoup moins. Marchés sur le cours Saleya le matin. Fiesta le soir. De jour comme de nuit, ça vit, ça bouillonne même, c’est très facile de s’y perdre et c’est tant mieux, c’est tout l’intérêt. On ne vous conseillera pas d’itinéraire : laissez-vous porter, laissez-vous emporter dans ce concentré de Provence, de ville du sud.

À ne pas manquer en tout cas : la place Rossetti et la cathédrale Sainte-Réparate, la rue Droite, la place du Palais de justice… Pour faire des emplettes gourmandes, c’est plutôt dans la rue Pairolière que se trouvent de nombreux commerces alimentaires spécialisés dans les produits locaux.

Bonne nouvelle pour les jours de grosse chaleur : il se dit que le Vieux Nice a été conçu pour offrir à ses visiteurs et habitants une climatisation naturelle, grâce à un ingénieux système de circulation de l’air.

Vieux Nice
OÙ DORMIR À NICE ?    
Dans le centre-ville ! Nice est une ville qu’il faut explorer à pied et les hôtels ne manquent pas pour ça. En réservant à la dernière minute, on est tombé sur une très belle adresse, aux tarifs corrects et parfaitement située !   
L’Hôtel Vendôme se situe dans une imposante bâtisse de  style architectural néo-classique à deux rues de la Promenade du Paillon. Les chambres relativement spacieuses ont été rénovés récemment. L’hôtel possède quelques places de parking (en supplément), à réserver en haute saison. Sinon, l’établissement fait bénéficier ses clients d’un tarif préférentiel dans le parking du centre commercial Nicetoile, à deux rues de là (17 euros les 24h, avec un nombre illimité d’entrées et sorties). Bref, c’est une adresse qu’on vous recommande !
Hôtel Vendôme, 26 Rue Pastorelli, à Nice. Tarifs :  entre 60 et 100 € hors saison, entre 100 et 150 € en été. Beaucoup d’offres de dernières minutes avantageuses.

2 – S’offrir un panorama sur la Baie des Anges depuis la Colline du Château

Monter sur la Colline du Château, c’est un incontournable d’une visite à Nice. Parce que c’est de là-haut que vous aurez la meilleure vue sur la Vieille Ville, la Promenade des Anglais et au-delà sur la légendaire Baie des Anges.

La Colline du Château (sur laquelle personne ne vit), c’est d’abord un espace vert et reposant : 19 hectares de verdure au total, juste aux portes de la Vieille Ville de Nice. Au gré des petits sentiers, le promeneur y trouve une cascade (artificielle, hein), des aires de jeu, pour petits et plus grands, des coins de pelouse, un snack et un restaurant… Et surtout, donc, des panoramas immanquables.

Baie des Anges

Des panoramas qui se méritent, un peu : il s’agit de s’élever à une centaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. Notre conseil : montez-y plutôt le matin. D’abord, parce qu’il y aura sans doute moins de monde. Et puis aussi pour la lumière : c’est le matin que le soleil éclaire la ville de Nice et la Baie des Anges, à l’ouest.

Il existe quatre chemins, pas un de plus, pour monter au sommet de la Colline du Château. Mais vous trouverez facilement, c’est très bien indiqué :

  • La montée Lesage depuis le quai des États-Unis (c’est la route qui longe la mer au pied de la colline entre le port Lympia et la Promenade des Anglais ; c’est ici que se trouve la très photographiée structure #ILoveNice, lire plus bas). Via la Tour Bellanda, quelques 500 marches d’escalier (ou un ascenseur) grimpent jusqu’en haut.
  • La montée du Château, depuis le Vieux Nice et les environs de la place Saleya. Vous pouvez la rejoindre depuis la grande rue Rossetti.
  • La montée Rondelly, composée d’escaliers qui passent juste devant la petit chapelle de la Visitation, au coeur de la Vieille Ville.
  • La montée Montfort, enfin, qui elle grimpe de l’autre côté, depuis le port Lympia et la rue de Foresta.

Horaires d’ouverture : ne pensez pas « coucher de soleil », l’endroit n’est pas accessible le soir ! La Colline du Château est ouverte tous les jours de 8h30 à 18h du 1er octobre au 31 mars, de 8h30 à 20h du 1er avril au 30 septembre.
C’est de là-haut qu’est tiré tous les jours à midi (pétantes !) depuis 1862 le coup de canon. Une tradition locale… qui fait sursauter les touristes.

#ILoveNice

A la suite des attentats du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, la ville a installé une structure « #ILoveNice » sur le quai Rauba Capeu, au pied de la Colline du Château. Une référence au hashtag de soutien qui s’était emparé des réseaux sociaux au lendemain des terribles événements de 2016.
Le site fait désormais parti des spots photos incontournables.

3 – Se prélasser sur une plage privée de Nice

Aïe ! Oubliez vos envies de sable chaud : les plages à Nice, c’est du 100% galets. C’est leur particularité. Et du bon gros galet qui fait mal aux pieds : claquettes ou chaussures d’eau de rigueur (les locaux en sont tous équipés, ça ne trompe pas). D’ailleurs, le saviez-vous : la Ville de Nice en rajoute chaque année, des galets, pour remplacer ceux emportés l’hiver par la mer.

Plage Nice

Pas de quoi nous dissuader de profiter de la mer, surtout qu’ici l’eau est chaude, claire et d’un joli bleu turquoise. Mais au bout d’un moment, le massage intégré à la bronzette (avec les belles traces de cailloux partout sur le corps quand vous vous relevez), ça donne des envies d’embourgeoisement. De matelas confortables. De plage privée, en bref.

Quelles plage privée choisir à Nice ? Elles sont nombreuses : une quinzaine, le long des quelques 5 km de plage de la Promenade des Anglais. Castel, Opéra Plage, Le Lido, La Baieta, la plage Amour… certaines sont célèbres. Et les galets font beaucoup pour leur succès…

On a testé : la plage Beau Rivage

Les prix des plages privées sont sensiblement les mêmes partout : autour de 25 euros par personne le transat (plus cher en première ligne) pour la journée, une vingtaine d’euros à la demi-journée, pour l’après-midi. Grosso modo, vous paierez 3 euros le café, 5 euros le coca ; côté restauration, les prix affichent davantage de différences selon les prestations. Attention : il est interdit d’apporter son casse-croûte et toute sortie, théoriquement, est définitive.

On a testé la plage Beau Rivage, très bien située, à quelques pas de la place Masséna. Tarif : à partir de 13h, 20 euros par personne ; rajouter 5 euros pour un parasol. Ici comme ailleurs, les réservations à la journée sont conseillées (indispensable le week-end).

4 – Arpenter la longue Promenade des Anglais

Aller à Nice et ne pas se balader sur la Promenade des Anglais, ce serait comme aller à Francfort et ne pas manger de saucisses. Une sorte de sacrilège. La Prom’, comme disent les Niçois, c’est l’emblème de la ville, son « monument » le plus célèbre. D’ailleurs, la mairie milite pour son inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Baie des Anges
PROMENADE DES ANGLAIS : POURQUOI CE NOM ?    
Avant toute chose, pourquoi ce nom ? À l’origine, cette promenade le long de la mer n’était qu’un petit sentier et la mer pas forcément facile d’accès. Mais à partir du XVIIIe siècle, Nice devient le lieu de résidence hivernale de riches Anglais (c’était les Russes de l’époque, quoi). C’est cette colonie qui l’a faite construire à ses frais en 1820 : forcément, la population locale l’a vite baptisé le “chemin des Anglais”.
Dans sa forme définitive (les deux larges chaussées séparées par un terre-plein planté de palmiers) la Prom’ fut inaugurée en 1931… par l’un des fils de la reine Victoria. De cette époque glorieuse, ne manquez pas la fameuse villa Masséna au n°35 et le légendaire hôtel Negresco (1913) au n°37.

La Promenade des Anglais, qui serait « l’une des plus célèbres avenues du monde » (ça se dit) court sur cinq kilomètres de long (!) en épousant la courbe de la Baie des Anges, qui s’étend à l’ouest jusqu’au cap d’Antibes. Si vous un êtes du adepte du footing (ou du roller), c’est une sorte de paradis. Des pistes cyclables permettent aussi d’aller facilement d’un bout à l’autre. Sinon, la balade à pied est agréable, même si ce n’est que sur une partie. Ne manquez pas de faire une pause sur les iconique chaises bleues de la Prom.

La Promenade des Anglais, qui accueille les plus grandes manifestations de Nice (à commencer par le Carnaval), a été tristement endeuillée par le massacre du 14 juillet 2016, qui a fait 84 morts. Un mémorial des victimes est situé tout près dans le jardin de la Villa Masséna (ou jardin de la Légion d’Honneur).

5 – Que manger à Nice ? Découvrir la cuisine nissarde : socca, pissaladière et pan bagnat

La cuisine niçoise avec ses couleurs, ses saveurs et son huile d’olive est réputée bien au delà de la ville. Voici quelques uns de ses incontournables.

Spécialités de la cuisine nissarde

LA SOCCA. Cette galette faite à base de farine de pois chiche est cuite traditionnellement sur une large plaque ronde au feu de bois. A déguster chaude, à la sortie du four !

A déguster Chez Pipo, une institution locale, « spécialiste de la socca depuis 1923 » (13 rue Bavastro, à trois rues au nord du Port Lympia). Forcément, il y a un monde fou. Beaucoup de touristes mais aussi des locaux (ce qui est toujours rassurant). Les soccas (nature ou garnies ; 5,90 euros sur place) sont servis croustillantes à la sortie du four (ce qui expliquent parfois un peu l’attente). Les portions sont volontaires petites (mais à petit prix) pour permettre de partager les plats. C’est convivial, sans chichi. Et c’est ça qu’on aime ! 

LA SALADE NIÇOISE. Un assortiment de légumes frais de saison (tomates, poivrons, cébettes, artichauts, radis…), agrémenté de thon, anchois, olives et oeufs durs. Vous en trouverez partout.

LE PAN BAGNAT. C’est un sandwich au pain rond  dans lequel on retrouve généralement les mêmes ingrédients que dans la salade niçoise : du thon, de l’anchois, des œufs durs, des tomates, de l’ail, des olives, des poivrons… Toutes les boulangeries de Nice en proposent. Les petits pans bagnat de Chez Pipo (2,60 euros sur place), encore lui, nous ont laissé un très bon souvenir.

LA PISSALADIÈRE. Nous, on adore ! Il s’agit d’une tarte d’oignons, à base de pâte à pain, sur laquelle on a tartiné une purée d’anchois. Elle est généralement décorée de filets d’anchois et d’olives noires.

Et plein d’autres : les farcis niçois (petit légumes farcis à la viande), les beignets de fleurs de courgette, la tourte aux blettes (version salée ou sucrée)…

Nice est fière de sa gastronomie et le revendique. Un label Cuisine nissarde a été créé en 1995 par l’association des traditions niçoises Le Cercle de la Capelina d’or. Il est attribué aux  « restaurateurs qui oeuvrent à la valorisation de la cuisine niçoise ». Retrouvez la liste des restaurants labellisés.

OÙ MANGER « NISSART » À NICE ? 
Attention, dans le vieux Nice, plusieurs adresses attirent les visiteurs avec les spécialités niçoises à la carte… Mais tout le monde ne sait pas faire une bonne socca. On l’a constaté en testant le très attrayant Lou Pilha (à éviter), et ses tables à la bonne franquette. Mauvaise idée. C’est du réchauffé, le service est peu aimable, bref, passez votre chemin… Pouah !
▪ POUR LE MIDI. En revanche si vous voulez une vraies adresses de spécialités niçoises, réservez votre table un midi (indispensable) à  A Buteghinn’A. L’adresse est tenue par de véritables personnages ! Evelyne et Marcelle proposent une cuisine locale et fraîche (donc ne cherchez pas de salades niçoises hors saison !). Pour ceux qui découvrent les spécialités, une assiette composée permet de goûter à tout ! Sinon ne passez pas à côté des Barbajuans  (beignets de blettes et anchois). 
A Buteghinn’a, 11 rue du marché, de 9h à 17h. Certaines spécialités sont vendu à emporter.
▪ POUR LE SOIR. Autre adresse testée et approuvée en matière de cuisine niçoise : La chaise bleue gourmande. On est tombé dessus complètement par hasard. Ce joli restaurant/bar à vin, qui fait honneur à la plus célèbre chaise de la ville, propose, sur sa toute petite carte (changée régulièrement), des plats des plus raffinés ! Les produits locaux sont mis à l’honneur et sublimé. Parfait pour un resto en amoureux.
La Chaise bleue gourmande, 8, rue Gioffredo. Fermé le dimanche.

6 – Faire le tour du Port Lympia

À Nice, l’endroit a comme un petit air du vieux port marseillais ! De l’autre côté de la Colline du Château, le vieux port niçois, Port Lympia, offre une agréable promenade. Les façades colorées de rouges, jaunes et ocres encadrent le port et ses divers occupants. Petits bateaux de plaisance, de pêche ou gigantesques yachts, il y en a pour tous les goûts ! 

Mais les véritables stars du port, ce sont les fameux pointus, amarrés côté Mont Boron. Ces petites barques de pêche traditionnelles, toutes plus colorées les unes que les autres, sont bien plus photogéniques que leurs gros et luxueux voisins !

Et si vous êtes amateurs de vélo, ne manquez pas le Café du cycliste, 16 quai des docks…

7 – Marcher le long du littoral jusqu’au Cap de Nice !

Une belle balade au plus près de la Méditerranée. On adore marcher, vous le savez sans doute (notre collection de randonnées), et notamment au bord de la mer, forcément. Tiens, ça tombe bien : Nice possède elle-aussi son sentier du littoral. Une excursion plus ou moins longue sur un chemin parfaitement aménagé.

Pour accéder au sentier du littoral, aussi appelé chemin des douaniers, il vous faut rejoindre la Plage de la Réserve : après le port Lympia, dépasser l’impressionnant restaurant Le Plongeoir, perché sur des rochers en plein milieu de l’eau (jetez un œil attentif à ce resto, il est fou !).

Coco Beach à Nice

A partir de la Coco beach, plage de rochers aménagée dans le prolongement de la plage de la Réserve, le chemin est fléché. Il longe l’eau entre appartements et maisons qui surplombent la mer et offre de magnifique panoramas !
Pour rejoindre le Cap de Nice, il vous faudra moins d’une heure.

Il n’y a pas beaucoup d’ombre, préférez le matin, et mettez une paire de baskets !

Pour aller plus loin :
▪ jusqu’au Mont Boron : prendre les longs escaliers à droite avant d’arriver au Cap de Nice (un panneau indique le « mont boron »). Pour l’anecdote, c’est là-haut que réside un certain Elton John.
▪ jusqu’à Villefranche-sur-Mer (2h l’aller) : poursuivre le sentier du littoral après le Cap de Nice avec un passage sur la basse corniche (vous apercevrez notamment le Palais Maeterlinck).

8 – Se mettre au vert sur la Promenade du Paillon

Vous traverserez forcément cette coulée verte en plein cœur du centre de Nice. Le Paillon, l’autre « Promenade » de Nice, est un parc de 12 hectares, de plus d’un kilomètre de long. Il est délimité au nord par le Musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) et la place Garibaldi ; au sud, par le Théâtre de Verdure, la Promenade des Anglais et la Méditerranée.

Cet espace vert, inauguré en 2013, est aussi bien apprécié des familles qui profitent des différentes aires de jeux ; que des amateurs de verdure ou des visiteurs en quête de culture !

A ne pas manquer :
le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC)
le Théâtre national de Nice 
le miroir d’eau (bon, il n’est pas aussi photogénique que celui de Bordeaux)
la place Masséna, ses arcades et ses pavés en damier : c’est la porte d’entrée du royaume du shopping avec la longue avenue Jean-Medecin
l’Arc de 115,5 degrés œuvre imposante (19m de haut, 38 de long) en acier, imaginée par Bernar Venetet qui correspond à la courbure de la Baie des Anges.

9 – Faire ses emplettes sur les marchés de Nice

Le plus célèbre des marchés niçois, connu dans la France entière, se situe en plein coeur de la Vieille Ville. Sur le cours Saleya, un véritable bouillon de vie, 7 jours sur 7 !

Ses toiles rayées multicolores abritent le marché des brocanteurs tous les lundis (7h -18h). Sinon, du mardi au dimanche, place aux marchands de fruits et de légumes (6h-13h30) et de fleurs (jusqu’à 17h30 sauf le dimanche) ! Se balader sur le marché du cours Saleya, très fréquenté par les locaux, c’est le meilleur moyen de se plonger dans l’ambiance de Nice.

Le soir, les terrasses des cafés viennent occuper la place laissée libre et le cours continue à vivre de plus belle !

Cours Saleya, marché

D’autres marchés en centre-ville :
▪ le Marché aux poissons : place Saint-François, du mardi au dimanche de 6 h à 13 h.
▪ le Marché aux fruits et légumes : place Général-de-Gaulle, du mardi au dimanche de 6 h à 12 h 30.

10 – Se délecter de l’association des saveurs niçoises et sud-africaine dans le restaurant étoilé JAN

Parce qu’on voulait s’offrir une expérience culinaire unique lors de notre séjour niçois, on a commencé à chercher du côté des restos étoilés. Nice n’en manque pas : quatre établissements de la ville affichent une étoile au Guide Michelin et un autre en compte même deux !

Difficile de choisir… Mais une adresse en particulier a retenu notre attention : celle du jeune chef de nationalité sud-africaine Jan Hendrik van der Westhuizen.

Son restaurant, JAN, il l’a ouvert à l’automne 2013. Sa première étoile, il l’a décroché en 2016. Et depuis, sa gastronomie, fin mélange de saveurs méditerranéennes et sud-africaines, s’est imposée comme une valeur sûre sur la Côte d’Azur.

Sur le papier, le concept nous fait déjà rêvé. Impossible de ne pas avoir à l’esprit notre séjour en Afrique du Sud… Quant au principe du restaurant, il est simple : deux services, un à 18h30, l’autre à 20h30. Le premier avec 4 plats (menu cristal à 85 euros), le second avec 7 plats (menu diamant à 139 euros). L’heure de votre repas détermine votre menu. Gourmands mais raisonnable on sélectionne le menu à 4 plats.

On découvre à notre arrivée dans le restaurant, situé à deux pas du port, une ambiance feutrée et intime. Peu de tables (24 couverts seulement par service). On se laisse séduire par l’accord mets et vins (avec une sélection française et sud-africaine, miam !). Le service est impeccable. Et dans l’assiette… tout est divin ! Une véritable invitation au voyage. On (re)découvre les saveurs de la gastronomie sud africaine, sublimées par un savoir-faire français. Une expérience gustative mémorable.

LE PLUS : le menu à 4 plats ne comprenait pas ce petit extra (à moins de le prendre en supplément). Mais sachez que JAN a ouvert dernièrement une « Salle des fromages » ! Oui oui vous avez bien lu : une pièce entièrement dédiée aux fromages ! L’idée est excellente : quand l’heure du fromage approche, le personnel du restaurant vous invite à traverser la rue, à pénétrer dans une salle étonnante où trône au centre de la pièce une énorme table qui déborde de fromages et de mets en tout genre ! Installez vous et dégustez ce qu’il vous plait ! On n’a pas testé cette fois, mais c’est franchement génial !

JAN, 12 rue Lacaris à Nice. Réservations en ligne. Tarifs : entre 85 et 139 euros les menus sans boisson.

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