INDE – Carnets de voyage de deux filles parties pour cinq mois d’aventures dans ce pays bouleversant. Épisode 9 : les dix lieux les plus fascinants.
1 – Le RAJASTHAN et le TAJ MAHAL
Itinéraire « classique » d’un tour dans le Rajasthan
Delhi : Tombeau de Humayun
Mandawa : havelis disséminés dans le centre-ville
Bikaner : vieille ville, fort, temple de Deshnok (à 30 km au sud)
Jodhpur : fort, ville bleue, clock tower
Ranakpur : temples jaïns, fort de Kumbalgarh (à 10 km)
Udaipur : City Palace, Jagdish temple, vieille ville
Pushkar : balade dans la ville, autour du lac encerclé de temples
Jaipur : Palais des vents, vieille ville
Agra : Fort Rouge, bazars et… Taj Mahal
Après avoir baroudé pendant quatre mois dans toute l’Inde, notamment le Rajasthan, on y est retourné pour tester pour vous la façon circuit touristique avec une voiture et un chauffeur (la formule la plus demandée par les voyageurs dans cette région très visitée). Une méthode efficace qui permet de découvrir rapidement les principaux sites du Rajasthan (et d’Agra, avec le fameux Taj Mahal).
2 – AMRITSAR
On les oublie trop souvent. Les sikhs, généralement reconnaissables par leur grande barbe et leur turban sur la tête, représentent 2 % de la population indienne (à peine moins que les chrétiens, 2,3%). Et Amritsar, dans le Punjab, c’est un peu leur Mecque à eux.
En venant dans la capitale du sikhisme, on prévoyait donc uniquement la visite du Temple d’Or, sans imaginer qu’il y avait autre chose à voir dans cette ville ordinaire. On ne remerciera jamais assez les deux sympathiques Français croisés à l’hôtel qui nous ont permis d’assister à la cérémonie de fermeture de frontière la plus farfelue de l’histoire !
3 – PONDICHÉRY
Pondichéry, ancien comptoir français. Pondichéry, bol d’air français dans ce long voyage. Pondichéry, paradis indien pour la langue de Molière. Ah, le grand fantasme du Frenchie sur ce bout de terre indien. Vous en avez rêvé ? Nous aussi. Sans doute trop. Car Pondichéry n’est pas comme on l’imagine. Mais, si on lui laisse un peu de temps, cette ville sait comment faire pour vous charmer.
4 – HAMPI
La chaleur étouffante du sud enfin apaisée par une légère brise… Les bananiers qui côtoient la canne à sucre sous le regard approbateur des cocotiers. Entourés d’une rivière de pierres que l’on croirait faite de carton. This is Hampi… Calme, sereine et (pas tout à fait) millénaire, les ruines de cette cité hindoue ont tout pour séduire.
5 – MUNNAR
La faucille et le marteau flottent sereinement au vent. Du haut de ses 1524 mètres d’altitude, Munnar n’échappe pas à la règle. Comme l’ensemble du Kerala, elle brandit naturellement les couleurs communistes aux quatre coins de la ville. Ici, le camarade est particulièrement fier et solidaire de ses exploitations locales. Les cueilleurs de thé sont les premiers à bénéficier du système. Organisées en communauté, ces familles profitent gratuitement de logements, des services d’une crèche, d’écoles. Pour un salaire journalier (huit heures de travail) d’en moyenne 150 roupies. Et comme le veut la doctrine communiste, le partage a toute sa place dans la petite communauté. Être invité à boire du thé et manger des racines de tapioca, tout en jouant au carrom, chez le fils d’une cueilleuse de thé, c’est aussi ça l’esprit du Parti.
6 – VARANASI (Bénarès)
Si l’appellation indienne de cette ville ne t’évoque rien lecteur, c’est parce que tu connais surtout son ancien nom anglais : Bénarès. Cité mystique, cœur de l’hindouisme, la célèbre Varanasi et ses 80 ghâts accueillent chaque année plus d’un million de pèlerins, venus se purger de leurs pêchés dans le Gange sacré. Mais surtout, ici, l’Hindou obtient un accès direct au nirvana.
Comme d’autres religions, l’Hindouisme croit en l’existence d’un cycle de réincarnation. Ainsi, chaque vie passée sur cette terre conditionnerait la prochaine. L’âme quittant l’enveloppe corporelle pour renaître dans un nouveau corps. Un éternel recommencement qui peut être stoppé par l’incinération du corps (mort naturelle uniquement) à Varanasi, sur la rive gauche du fleuve sacré. La fin du cycle des réincarnations. Cette croyance pousse de nombreux Indiens à venir mourir dans cette ville particulière de l’Uttar Pradesh. Ambiance…
7 – KOCHI (Cochin)
Kochi l’Anglaise, Kochi la Portugaise, Kochi la Hollandaise. Kochi et ses presqu’îles, Kochi et son passé, Kochi et ses religions. La ville du Kerala multiplie les visages. Difficile de savoir qui elle est réellement. Une chose est sûre : on s’y sent bien.
Kochi la paisible
Ou plutôt Fort Kochi. Vous pénétrez en début de soirée dans ce quartier touristique de la ville. Aucune agitation, aucune effervescence commerciale. L’étranger est pourtant une cible idéale dans ce secteur où une centaine de guest houses offrent des chambres. Mais ici, aucun rabatteur visible, aucune arnaque montée. Seulement de belles rencontres. Et notamment celle d’une famille et de sa maison d’hôtes : Doyal, Sophia, leurs trois enfants et la grand-mère. Un vrai havre de paix en plein centre-ville.
L’adresse Jojies Stay Home n’est pas référencée dans le Lonely Planet. C’est un rickshaw bien attentionné qui nous a déposé au bon endroit. Aussitôt visitée, aussitôt conquises. Il faut dire que depuis 2010, le couple consacre tout son temps à ses guests (« invités »).
Vous êtes bien installés, vous êtes heureux et vous partez arpenter cette agréable ville.
Kochi l’artistique
Vous délaissez le cœur historique pour vous balader vers la jetée. Au fur et en mesure, vous découvrez à chaque coin de rue cet art étonnant, que jusqu’alors vous n’aviez pas vraiment croisé en Inde. Sur les murs, une explosion de couleurs, des visages, des formes géométriques. Et un peu plus loin l’explication : Kochi organise sa première Biennale d’arts visuels. La ville indienne du Kerala vient rejoindre la longue liste des participantes mondiales.
Organisée par le gouvernement local, cette exposition temporaire offre au public une large vision des pratiques artistiques les plus modernes. Au total, 94 artistes exposent (une cinquantaine d’origine indienne, dont une vingtaine du Kerala). De l’art contemporain en plein continent indien : Kochi voit grand et s’offre une belle fenêtre sur le reste du monde.
Vous n’avez parfois pas saisi les folles subtilités de l’art contemporain, mais quand on vous parle d’une soirée privée pour fêter la fin de la Biennale, vous n’hésitez pas une seconde. Un grand sourire à l’entrée (n’oubliez pas de préciser que vous connaissez Ranjeet – un prénom répandu, tout le monde connaît Ranjeet -) et hop vous voilà à copiner avec les DJs locaux, les artistes internationaux, l’open bar et le grand buffet offert. Une bien belle exposition.
L’art visuel n’est qu’une facette des compétences artistiques du Kerala. Ici, on adore le théâtre. Mais pas n’importe lequel : le traditionnel, le Keralais, celui qui dure toute une nuit (en règle générale, quelques heures pour les touristes). Autant le préciser tout de suite, on est loin de l’ambiance Molière ou Shakespeare. Très peu d’élocutions, beaucoup de gestuelles et énormément de maquillage (une heure de préparation sur scène avant le spectacle, à laquelle vous pouvez assister, ou pas). Le tout sur fond sonore (percussions et chanteur délirant). C’est vite résumé mais c’est l’idée du Kathakali. Surprenant, parfois un peu drôle il faut l’admettre, mais ça mérite le coup d’œil.
Kochi la traditionnelle
Kochi aime les traditions. Son riche passé, elle l’entretient constamment Nos fiers colons européens y ont tous laissé de belles marques. Les demeures portugaises, les vestiges du Raj britannique et bien d’autres traces hollandaises trônent dans les quartiers historiques. Si bien, qu’il est difficile de savoir qui l’a le plus influencé. Rajoutez à ça les carrelets chinois et vous obtenez le multiculturalisme local. Pour ce qui est de cette méthode de pêche asiatique, on doute de son efficacité hors mousson. L’habile pêcheur l’a donc transformée en attraction touristique. On vous invite à venir voir son fonctionnement, vous participez à la force des bras à la remontée du filet (et de ses quatre poissons attrapés) et on vous demande un petit billet (ou deux) pour aider la crise des pêcheurs. Pas fou l’Indien.
Côté religion, on est aussi très ouvert à Kochi. Autour de vous, les mosquées, la vielle synagogue de 400 ans, les églises et bien sur les temples hindous vivent paisiblement les uns à côté des autres. C’est possible.
Kochi la jeune
Si Fort Kochi est paisible, ses rues silencieuses, son environnement apaisant, elle n’en est pas moins vivante. Ici l’Indien est moins bruyant que dans d’autres parties de la ville, mais il est bien là. Surtout les plus jeunes, qui ont visuellement investi les lieux. Tous les parcs sont assaillis (notamment le dimanche) par les joueurs de football et de cricket. Pas le temps de discuter, les groupes se forment, les parties s’enchaînent. Les petits avec les petits, les grands avec les grands. Et le carré d’herbes (sèches) au milieu du quartier se transforme en gigantesque aire de jeu.
Une fois la session sportive terminée, les plus âgés, très proches de la jeunesse occidentalisée, rêvent de cinéma (plusieurs tournages de films ont lieu dans le Kerala), sympathisent avec les touristes autour d’une bière. Ils vous diront qu’ici on ne parle pas de mariage à 18 ans et qu’on vit sa vie comme on l’entend.
8 – MUMBAI (Bombay)
Paris n’est pas la France, Mumbai n’est pas l’Inde. La capitale de Bollywood est bien plus que cela. Ces 20,5 millions d’habitants magnifient le pays de Gandhi tout en pensant Occident, générant ainsi un échantillon indien gorgé d’effervescence, spécialement dans le sud de la ville.
Pour le découvrir, il faut déambuler dans le quartier de Colaba, entouré de bâtiments tout droit sortis de l’univers d’Harry Potter. Profiter de la chaleur du sud et de l’exemplaire propreté de ce quartier. Ressentir la joie de dépenser des roupies dans des boutiques occidentales. Se sentir bien et assumer notre besoin de retrouver, pour quelques temps, notre petit confort.
Ici, les saris se mélangent aux shorts et tee-shirts sans choquer personne. Il faut dire que les innombrables touristes made in Goa (de passage à Mumbai après un séjour à se dorer la pilule sur les plages de la côte ouest) n’ont pas tout à fait saisi l’esprit indien. Madame expose son bronzage tout en exhibant son bindi sur le front et réalise ses dernières emplettes pendant que Monsieur vante ses compétences de négociateur chewing-gum en bouche. Inutile de préciser que nous ne voulons rien avoir à faire avec eux. Si ce n’est boire la même bière fraîche et méritée (et oui, presque deux mois de voyage maintenant) au Café Mondegar. Que l’on peut apprécier ici sans avoir l’air d’être une fille facile aux yeux de la population locale. Un plaisir !
Actrices de cinéma, nous ?
Et dans ce quartier où le touriste blanc est roi, la rumeur court que l’on peut être recrutées pour jouer (figurer plus exactement) dans une des nombreuses productions bollywoodiennes. Après trois jours à parcourir Colaba en long en large et en travers, désespérant de nous faire recruter (pantalons trop longs, t-shirts pas assez décolletés ?), on nous interpelle enfin ! Pour nous proposer d’escorter, le temps d’une soirée de mariage, de jeunes indiens en mal d’occidentales. Misérable échec.
Si on oublie notre carrière d’actrices, les prix exorbitants des chambres d’hôtels et les mauvaises imitations locales des pâtisseries françaises, on pourrait presque s’éterniser ici. Mais il suffit d’emprunter le train qui dessert toute la presqu’île pour découvrir un nouveau visage de Mumbai, ville de contrastes. Et nous, on adore le train…
L’autre visage de Mumbaï…
Nous voilà donc dans le train qui relie le quartier sud de Colaba à l’extrémité Nord de la ville. Transport en commun quotidiennement emprunté par des millions de personnes, les wagons du RER local sont initialement prévus pour accueillir 1 700 usagers. Pendant la Rush hour, plus de 5 000 hommes et femmes s’y entassent. Ca pousse pour rentrer, ca pousse pour sortir, tensions et frictions se multiplient. Il n’est pas rare que certains fassent le trajet le corps à l’extérieur du compartiment accroché au wagon par une main. Exercice périlleux ! Allez, embarquez.
Churchgate. Première station de la ligne ouest. Adieu Colaba.
Grant Road. Qu’est-ce qui est petit, chauve, dynamique et qui représente universellement l’Inde ? Et oui, le Mahatma Gandhi, ce bonhomme sympathique à l’origine du mouvement d’indépendance du pays, est lui aussi passé par Mumbai. Et y a laissé quelques souvenirs dans sa maison de Mani Bhavan, aujourd’hui transformée en musée. C’est d’ici qu’il aurait lancé son célèbre Quit India.
Mahalaxmi. Arrêt suivant, bienvenue dans la gigantesque machine à laver de la ville : le Dhobi Ghat. Des centaines de personnes s’activent dans 1026 lavoirs (vieux de 140 ans) pour frotter, laver, essorer et sécher à ciel ouvert des kilos et des kilos de linge sale. Si ça, ce n’est pas l’Inde…
Quelques kilomètres plus loin, au pied de la mer d’Oman, trône la Mosquée de Haji Ali. Pas particulièrement esthétique, elle attire mendiants et pèlerins qui se bousculent pour la prière. Une mosquée comme les autres vous nous direz. Pas tout à fait, à marée haute, le bâtiment se transforme en île. C’est un peu le Mont Saint-Michel de Mumbai. Et ça mérite le coup d’oeil.
Lower Parel. Direction un quartier en pleine expansion pour une petite évasion dans l’un des grands centres commerciaux de la ville. Le Palladium mall et son Zara, Burberry, Channel, Lacoste… Une partie de shopping réservée à une classe indienne aisée. Les prix ne sont pas toujours plus attractifs qu’en France et les collections forcément adaptées à la demande locale. Les boutiques mixtes proposent souvent trois fois plus de choix pour les hommes que les femmes. Mais rien qui n’entame notre plaisir de pouvoir acheter autre chose que des saris et salwarkameez.
Mahim Junction. Ici, le fantasme occidental du bidonville prend naissance. Le slum de Dharavi et son million d’habitants s’étend entre les deux voies ferrées de la ville. (les photos ne sont plus admises par les associations qui font visiter le lieu, certains auraient abusé de cette liberté). De tous les slums de Mumbai (2000 dit-on), c’est le plus organisé. Un secteur pour chaque minorité (hindou, musulmane, gujarati ou tamoul) lui même divisé en différentes industries (plastique, poterie, aluminium, alimentaire…). Une machine productive et rentable qui offre toutes les commodités nécessaires à ses habitants : restaurants, cinéma, supermarchés (version indienne bien sûr), toilettes publiques… On y vit heureux (dit-on encore) et certains jeunes travaillant dans d’autres quartiers de la ville choisissent de rester ici, par amour pour Dharavi ! Pour les familles les plus riches du quartier, des buildings proposent même des appartements haut de gamme, en plein cœur du bidonville.
Kandivali. Besoin de vous relaxer un peu après toutes ces découvertes ? A quelques kilomètres de la gare, sur la côte ouest, rejoignez la longue plage de Manori Beach (un peu polluée, c’est dommage). Loin du tumulte de la mégalopole, confortablement installé dans un hamac, offrez vous une petite sieste après un avoir dégusté un masala de poisson. Elle est pas belle la vie ?
Et si vous préférez le bateau au train : penser éléphant. Classées au patrimoine mondial de l’Unesco, les caves d’Elephanta Island, à l’est de Colaba, méritent un petit détour. Rien de transcendant mais les temples sont beaux et les vendeurs de souvenirs convaincants. Agréable petite escapade. Seul point noir au tableau, aucun éléphant sur l’île. Déception. Elle ne doit son nom qu’à la statue du pachiderme qui trônait autrefois sur le quai. Mais qui depuis a disparu !
Voilà, cher lecteur, tu en sais un peu plus sur cette bouillonnante mégalopole. Mumbai, Bombay, peu importe le nom qu’on lui donne, la ville la plus peuplée d’Inde est un petit bonheur à côté duquel il ne faut pas passer.
9 – DHARAMSALA
Lecteur, il est temps que tu connaisses la vérité : non, le Dalaï Lama ne s’est pas exilé à Dharamsala. Pour fuir l’oppression chinoise, le gouvernement tibétain a en réalité choisi de s’installer à Mc Leod Ganj, plus précisément à Gangchen Kyishong, 4 km plus haut que Dharamsala. Certes, la nuance est légère mais il fallait que tu saches. Maintenant, passons aux choses sérieuses.
Cette petite bourgade en altitude accueille donc aujourd’hui une importante communauté tibétaine et ce depuis 1959, l’année où l’Inde accorda son droit d’asile. Qui dit Tibétains, dit bouddhistes. Des drapeaux de prières multicolores, des moines en robe bordeaux et la présence du 14e Dalaï Lama font du lieu une place à part dans la région. Ici, les Tibétains vivent avec les Hindous, côte à côte. Les deux communautés se sont apprivoisées et aujourd’hui l’entente est plus que cordiale.
10 – SRINAGAR
Qui n’imagine pas un pull doux et soyeux quand on évoque le célèbre « cachemire » ? Il ne s’agit pourtant pas ici d’un simple tissu de poil de chèvre (pashmina). Le Cachemire, c’est d’abord une région indienne. Celle où vont justement s’épanouir les sympathiques chèvres qui offriront leur fameuse laine.
Nous voilà donc parties pour cet État réputé à la frontière nord de l’Inde : le Jammu-et-Cachemire, « heaven on earth » (paradis sur terre), comme aiment le rappeler ses habitants. Car ils sont fiers de leur région les Cachemiriens. Au point d’en réclamer haut et fort l’indépendance. « Ni Pakistan, ni Inde » : un seul Cachemire libre et uni (la région déborde effectivement sur la Chine, l’Inde et le Pakistan, ce qui fut la cause d’une guerre opposant ces deux derniers). Certains reconnaissent cependant l’intérêt touristique de l’Union indienne. On ne le répètera jamais assez, le Cachemirien a la fibre commerciale dans le sang.
Il y a quelques années, je (ici, c’est Elodie qui raconte) m’envolais pour l’Inde en compagnie de Milena,
une amie photographe.
Deux filles en territoire inconnu pendant cinq mois. Tout au long de notre parcours, on a raconté, à chaud, nos impressions et nos péripéties sur
un blog créé pour l’occasion.
Aujourd’hui, j’ai envie de partager ces carnets de voyage ici.
À travers cette série de 10 articles (l’épisode 8 ici),
découvrez l’Inde avec nous. On l’a d’abord détestée, puis elle nous a intrigué. Et après un long apprivoisement, on a appris à l’apprécier. Il m’a fallu du temps pour me remettre de ce voyage, mais aujourd’hui, avec le recul, je peux enfin dire : j’y retournerai.
ÉPISODE PRÉCÉDENT : Cinq expériences à vivre en Inde
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