MAROC – Fès abrite la plus belle et incroyable médina du royaume. Que voir, où dormir, où manger : nos conseils et notre récit pour profiter au mieux de cette expérience. Et pour visiter les sites alentours : Meknès, Volubilis, Moulay Idriss.
Visiter Fès, au Maroc, ce n’est pas qu’un voyage dans l’espace. Visiter Fès, c’est aussi, et surtout, un voyage dans le temps. Dans la médina, les siècles se sont figés. Arpenter les ruelles innombrables de l’ancienne capitale du royaume du Maroc, c’est remonter l’Histoire grâce à des odeurs, des bruits ou des couleurs qui ont traversé les âges. Une expérience rare. Et même si la cité est devenue très touristique (notamment auprès des voyageurs asiatiques, visiblement), le charme continue d’opérer.
C’est la seconde fois que je passe quelques jours à Fès ; j’y étais venu il y a une douzaine d’années. Elodie, elle, avait déjà visité le Maroc, mais découvre la ville.
Visiter Fès en quelques jours, c’est facile et pas (très) cher : l’ancienne capitale culturelle du royaume est desservie par de nombreux vols low cost depuis la France. Et c’est aussi une bonne destination hors saison, pour s’évader des frimas de l’Hexagone, puisque le climat y est favorable quasiment toute l’année (n’hésitez pas à vérifier les meilleurs moments pour y aller avec l’outil Où & Quand Partir ?)
Nous, on y atterrit pour une escapade hivernale et familiale de quelques jours : on est six personnes au total. Six personnes ? « Pas de problème », assure notre chauffeur, ça passe dans un seul taxi pour venir de l’aéroport. (On a lâché 150 dirhams pour le trajet depuis l’aéroport, soit près de 15 euros ; il est sans doute possible de faire mieux en négociant plus serré. Sinon il existe un bus mais il ne rallie pas directement la médina, il va jusqu’à la gare ONCF dans la ville nouvelle, pour 3,5 dh ; il faut ensuite prendre un petit taxi rouge jusqu’aux portes de la cité médiévale.)
La médina, un véritable labyrinthe
On y est. Bon, autant l’écrire tout de suite : il est absolument IMPOSSIBLE pour le visiteur, sorti des axes principaux, de se repérer dans la labyrinthique médina de Fès. Il y aurait 9 500 ruelles au total : un dédale formidable, enivrant et unique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1980. Aucun véhicule motorisé ne peut y circuler, les marchandises y voyagent à dos d’hommes, d’ânes ou à bord de petites charrettes.
Si vous résidez à l’intérieur de la médina, votre hôte devrait vous donner rendez-vous à l’une des portes de la cité et c’est ainsi qu’il viendra récupérer vos bagages pour les transporter.
Dans la médina, bien sûr ! C’est le moyen d’être en immersion avec cette ville ancestrale et fascinante, et en plus, elle revêt une toute autre ambiance à la nuit tombée. Franchement, si vous n’avez que quelques jours à consacrer à Fès, on ne vous conseille pas de dormir dans la ville nouvelle, qui n’a un intérêt que très limité, et de devoir effectuer des allers-retours quotidiens vers la médina.
Notre choix : Dar Elisa (qui n’est pas un riad contrairement à ce qu’il prétend mais bien un dar, puisqu’il ne possède pas de jardin). La résidence, construite en 1750 et récemment rénovée, ne peut se louer qu’entière, elle ne se partage pas avec d’autres voyageurs. Elle comprend trois chambres doubles (et une autre petite), deux salons marocains, une cuisine, deux salles d’eau et WC. Sur le toit : une chouette terrasse avec vue sur une partie de la médina. Sa situation est idéale, à quelques décamètres de la place Rcif.
Tarif : 90 euros la nuit, trois nuits minimum. Petit-déjeuners, dîners en option.
Contact : AirBnb, tél. 06 74 79 92 55. Pour la visite du dar en vidéo, c’est par ici !
Dès notre arrivée, en tout début d’après-midi, on se lance à l’assaut de la vieille ville. Petite pause déjeuner en chemin d’abord. Il existe de petites carrioles, aux angles de certaines rues, qui vendent des sandwiches ; pas vraiment pour les touristes, c’est là que les commerçants viennent chercher de quoi se restaurer en vitesse avant de retourner travailler. Et nous itou : un sandwich œuf, patates, olives, et sauce tomate, payé au juste prix en prenant le temps de discuter au comptoir (et en regardant bien ce que paient les locaux) pour 6 dirhams (0,60 euro), qui dit mieux ? Voilà, on est prêts pour la visite.
– La petite astuce –
Tenter d’observer combien paient les locaux : en voyage, c’est un super moyen d’acheter les choses au prix juste. Ainsi, à Fès, comme pour les sandwiches, on a discrètement suivi du coin de l’œil les négociations d’un Marocain qui a acheté une paire de babouches top qualité à 70 dirhams. Derrière lui, on n’est pas sorti du magasin sans obtenir le même prix… Et ça fonctionne, il faut juste faire preuve de patience !
FÈS-EL-BALI
Fès el-Bali, la partie principale et la plus ancienne de la médina, s’articule autour de deux rues principales, sur lesquelles vous retomberez souvent lors de vos pérégrinations, Taala Kebira (la grande montée) et Taala Seghira (la petite montée). Levez les yeux, sur ces axes, la municipalité a pris soin d’installer des panneaux fléchés sacrément pratiques pour se repérer. Et c’est autour de ces axes que se trouvent la plupart des sites majeurs.
L’itinéraire classique débute par Bab (qui veut dire porte) Boujloud, la plus célèbre porte de la vieille ville, qui arbore de la faïence bleue, la couleur de Fès, sur sa partie extérieure, verte, couleur de l’islam, à l’intérieur. Surtout, prenez le temps de déambuler, d’aller et venir dans cette médina, la plus grande du continent. Imprégnez-vous de cette ambiance unique. Les plus belles découvertes et rencontres sont celles que vous ferez par vous-même.
Il y a bien sûr des incontournables. Sur le chemin qui descend jusqu’à la place Rcif, plus vaste esplanade de la médina où se massent les marchands le matin, ne manquez pas le secteur des menuisiers et ébénistes, autour de la place Nejjarine.
Pénétrez dans la medersa (école coranique) Attarine : si vous ne devez en visiter qu’une à Fès, c’est sans doute celle-là (20 dh l’entrée). C’est, paraît-il, le monument le plus richement décoré de la ville, et il y a du niveau ici ; le travail sur les zelliges, plâtres et bois sculptés y est impressionnant. Juste en face: la célèbre mosquée El-Karaouiyine, la plus importante de Fès. L’accès est réservé aux musulmans mais ses portes ouvertes offrent de belles perspectives sur l’intérieur.
À proximité de la place Rcif, la place Seffarine et ses alentours concentrent les artisans qui travaillent le cuivre : vous les trouverez facilement au bruit des coups de marteau sur le métal.
Le quartier des tanneurs
Ah, le quartier des tanneurs (Blida, de son vrai nom). Saisissant pour les yeux autant que pour les narines. Pour mieux profiter des tanneries, il faut y aller le matin (les ouvriers n’y travaillent que jusqu’à 13 heures environ) et grimper sur une terrasse des magasins de cuir, en vous débrouillant pour refuser poliment d’acheter quoi que ce soit au retour, si tel est votre souhait. La vue sur la mosaïque de cuves multicolores est sacrément graphique… et photogénique. À l’intérieur de ces cuves ? De la chaux vive, qui permet de séparer les poils des peaux, mais aussi, entre autres, de la fiente de pigeons. Vous comprenez l’odeur et l’utilité de la petite branche de menthe que l’on vous tend systématiquement à l’entrée des boutiques pour vous mettre sous le nez !
Attention il y a en fait plusieurs tanneries différentes à l’intérieur de la médina. Les tanneries Chouana sont les plus grandes et les plus impressionnantes.
À Fès, on a aussi tenu à vivre l’expérience du hammam. Votre hôte ou la réception de votre hôtel vous en indiquera un sans problème. Ou alors, vous pouvez tenter de vous débrouiller. On a tenté. Par les (faux) guides du centre-ville, les femmes – les hammams ne sont pas mixtes, évidemment – ont été conduites jusqu’à un centre réservé aux touristes. Très classe, propre, avec massage et tout et tout : elles ont payé 100 dirhams par personne.
Nous, les trois mecs, on s’est retrouvé dans un hammam de quartier bien à l’ancienne. Il y a même un type qui est arrivé directement à l’intérieur… en scooter ! Le prix ? Imbattable : 10 dirhams, seulement un euro. Il a juste fallu se répéter fermement pour refuser l’insistante « aide » proposée par un type qui voulait nous soutirer « 100 dh, puis allez 50 dh », pour nous guider à l’intérieur. Laisse tomber mon pote, on paie comme tout le monde et on va se débrouiller. On a donc récupéré nos deux vieux seaux en plastique, traversé trois salles, de plus en plus chaudes, pour aller les remplir aux arrivées d’eau du fond, l’une froide, l’une chaude, et faire notre petit mélange et nous frotter gaiement sous le regard amusé des habitués. Très typique. Pas glamour du tout. Un chouette souvenir, quoi.
Tout près de Bab Boujloud, pour une pause bienvenue après la frénésie des ruelles de la médina, n’hésitez pas à marcher quelques centaines de mètres (en traversant la grande place Boujloud) jusqu’au jardin Jnan Sbil. Végétation luxuriante, allées calmes, ombragées et bordées d’eau jusqu’à un petit lac peuplé par des tas d’oiseaux. Ouf, ça fait du bien.
FÈS-EL-JEDID
Au sud ouest de Fès el-Bali, la médina en tant que telle, Fès el-Jedid, construite par les Mérinides, ancienne dynastie berbère, est un quartier à l’ambiance différente qui mérite un détour. D’abord, parce que c’est ici que se trouve le palais royal : un colossal complexe fortifié dans lequel descend Mohammed VI lorsqu’il est de passage. Mais qui ne se visite pas. Non mais. Mais ça vaut le coup rien que pour le monumental portail qui donne sur la place des Alaouites. Flânez dans les ruelles de El-Jedid (attention aux faux guides, là aussi ; en levant bien le nez, il y a quelques panneaux qui vous permettent de vous repérer) et jetez un œil sur le vaste cimetière juif ou à l’intérieur de la synagogue (20 dh l’entrée, mais rien de spectaculaire à l’intérieur).
Enfin et surtout, ne quittez pas Fès sans vous offrir le point de vue sur toute la médina depuis les ruines du tombeau des Mérinides (à pied, longez la route à hauteur du square Boujloud). Impressionnant de contempler ce dense ensemble urbain entre ses murailles, où se massent près de 160 000 habitants, de voir les tuiles vertes de la vaste mosquée El Karaouiyine, les minarets qui s’élèvent au-dessus de l’ensemble… Au fond, on aperçoit les premiers bâtiments de la ville nouvelle.
L’idéal est vraiment de s’y rendre un peu avant la tombée de la nuit, lorsque le jour descend, que les lumières s’allument peu à peu et dans la ville et que se mettent soudainement à résonner de partout les appels à la prière. Quelle ambiance incroyable !
Si on ne devait retenir que deux adresses…
Chez Rachid. La table parfaite pour un déjeuner rapide, simple et délicieux. Dans l’assiette : les bons goûts de la cuisine marocaine. Sans chichi sans fioriture. Une cuisine familiale servie en terrasses, sur une petites places farcie de restaurants. Pourquoi Chez Rachid ? Parce que c’est bon, frais et parce que le personnel est a-do-ra-ble. Et le tout à tout petit prix.
Menu à 70dh (entrée+plat+déssert). Adresse : Talaa Seghuira, à deux pas de la place Bab Boujloud.
Dar Tajine. Non ce restaurant n’est pas fermé. Il n’est jamais fermé. C’est ce que vous feront croire tous les jeunes à qui vous demanderez (ou pas) votre route. Appelez le propriétaire pour réserver votre table. Ici pas de commissions pour les rabatteurs ! « Maman ne veut pas » lance le patron qui refuse de se plier à ce petit jeu, et il en paye le prix. Ces derniers se vengent quotidiennement en dissuadant tout touriste de se rendre à cette adresse. Mais une fois que vous passez la porte de cette maison familiale, détendez-vous et oubliez les tracas du trajet. Toute la finesse et les saveurs du Maroc s’offrent à vous. C’est ici que vous pourrait enfin goûter la pastilla traditionnelle (celle au pigeon), entre autres délices. Et en repartant n’oubliez pas de sourire aux rabatteurs en leur disant que si, en fait, le restaurant est bien ouvert. Que vous en sortez juste !
Menu : 150dh. Adresse : Derb Elghorba 71 (pas facile à trouver !). Tél. +212 5356-35834.
VISITER MEKNÈS
Fès mérite qu’on lui consacre au minimum deux ou trois jours. Si vous avez une journée de plus, ça vaut aussi le coup d’aller jusqu’à Meknès.
Pourquoi Meknès ? En fait, ça tient à un homme. Le sultan Moulay Ismaïl, roi le plus légendaire du Maroc qui, comme Louis XIV avait abandonné pour Paris, a choisi de délaisser Fès pour faire de Meknès (les deux villes sont distantes d’une soixantaine de kilomètres) la capitale du royaume et d’y multiplier les constructions, le temps de son règne (55 années, entre 1672 et 1727).
Un peu à l’extérieur de la vieille ville, en face du bassin de l’Agdal, les écuries de Moulay Ismaïl sont le meilleur exemple de sa mégalomanie. D’après la légende, elles pouvaient contenir 12 000 chevaux ! Si une partie du plafond s’est écroulée lors du tremblement de terre de 1755, il reste un secteur sous un toit voûté, et dehors, des alignements de piliers qui offre de chouettes perspectives photo et laisse imaginer ce qu’était la taille de l’édifice.
Ouvert de 9 h à 18 h, 10 dh l’entrée; demandez plutôt « les greniers » que les écuries, sinon les locaux peuvent vous envoyer vers le haras actuel de la ville.
Surtout, il y a le mausolée de ce cher Moulay Ismaïl. Cette fois, on n’a pas pas pu le visiter : après plus d’un an et demi de travaux d’une restauration complète, il rouvrira ses portes dans le courant de cette année 2018. Je l’avais découvert arpenté lors d’un précédent voyage au Maroc : franchement, ça valait déjà vraiment le coup ; après rénovation ça sera superbe. À ne pas manquer.
Derrière la belle place El-Hédime (elle-aussi entièrement refaite), les remparts marquent la séparation entre la cité impériale et la médina. Ne ratez pas Bab Mansour, une porte qui est considérée comme l’une des plus belles de tout le pays et dirigez-vous vers les souks de Meknès. Moins touristiques que ceux de Fès, et un peu plus calmes, c’est sans doute un bon endroit pour faire vos emplettes. Et pour manger un bout : en discutant, on a pu s’y faire préparer un sandwich avec de la viande achetée devant nous directement sur le stand d’un boucher, au marché (il nous a d’abord fait goûter boulettes de viande de chameau au passage, choukrane) pour seulement 30 dirhams, avec le thé de rigueur.
VISITER VOLUBILIS
À une trentaine de kilomètres de Meknès par une belle route paysagère, Volubilis offre les ruines romaines les plus vastes et les mieux conservées du Maroc (20 dh l’entrée). Et nous forcément, en bon Nîmois (lire aussi notre article Visiter Nimes : les 10 bonnes raisons), on aime bien tout ce qui touche à la romanité. Vestiges de temples, colonnes, anciennes habitations, porte monumentale : un musée en plein air. La balade libre sur le site inscrit au Patrimoine mondial, qui s’étale sur près de 40 hectares, est assez agréable (peut-être pas en plein été, sous le cagnard) ; un musée bâti récemment abrite mosaïque et statues désormais protégées et permet de comprendre l’Histoire du lieu, ancien de plus de 2000 ans.
L’endroit n’est relié par aucune ligne de bus ; si vous êtes en transport en commun, faites-vous déposer au carrefour qui mène à Moulay Idriss (les chauffeurs sont habitués, paraît-il) et finissez à pied (une grosse vingtaine de minutes) ou en stop. Nous, on avait loué une voiture – on a donc pu prendre un autostoppeur – et avancé jusqu’au parking (où il faut lâcher une piécette au gardien, forcément, comme à chaque fois que vous vous garez au Maroc).
A proximité des ruines, moins de 5 km, la petite ville de Moulay Idriss offre une ambiance bien différentes des grandes cités. Bâtie à cheval sur deux éperons rocheux, sur lesquels sont accrochées des maisons blanches c’est l’une des villes saintes de l’islam qui abrite le sanctuaire de Moulay Idriss, ce qui donne lieu à un grand pèlerinage annuel. Normalement, les non-musulmans ne sont d’ailleurs pas autorisé à y passer la nuit. Pas forcément simple de la visiter sans un « guide » : ne vous inquiéter pas, il y en a toujours un qui saura vous trouver. Nous, c’est un homme qui est carrément sorti du cortège qui suivi un cercueil, en pleine rue, pour nous « offrir » ses services. Et nous faire découvrir l’une des plus belles vues du coin pour admirer le coucher de soleil !
Ils sont parfois très insistants. Difficile de les éviter, surtout le soir lorsque les rues sont dépeuplées, et de s’en défaire. Ils marchent assez loin devant vous, sans vraiment vous attendre : comme ils ne possèdent pas de carte officielle de guide, ils risqueraient une amende s’ils se faisaient contrôler. Surtout, ils font tout pour vous emmener jusqu’aux magasins et aux restaurants où il sont commissionnés quitte à vous mentir et à vous assurer que l’adresse où vous voulez aller est fermée ou n’existe plus (ils vous guideront jusqu’à une porte close pour vous le prouver). Le premier soir par exemple, on s’est fait avoir comme ça en cherchant à rallier le resto Dar Tajine (lire notre encadré « où manger à Fès? ») et on a bêtement fini, après des tours et des détours, à un soi-disant « restaurant de locaux », le Rcif (tout près de la place du même nom, à quelques dizaines de mètres à l’extérieur de la porte), cher et pas bon. Ne croyez pas les gens, surtout le soir, qui vous assurent que telle ou telle rue est fermée ou que ce passage est réservé aux Marocains : ce n’est pas le cas ! N’oubliez pas, quand même, que tous ces faux guides sont généralement issus de milieux défavorisés, qu’ils font face au chômage et à la pauvreté : refusez poliment mais fermement d’être accompagné si vous savez où vous allez.
Merci pour les infos qui complètent celles que j’ai pour mon voyage de dans 17 jours. Je connais Marrackech, Setti Fatma, Essaouira, Agadir, Tiznit, Taroudan et maintenant, je vais m’attaquer au nord du Maroc. Fes, Meknes, Chefchaouen et Tetouan pour finir par Casa.
Avec plaisir ! Il vous manquait le nord, c’est vrai. Les cités impériales, Fès avec son ambiance à part et Meknès sont superbes. Coup de coeur aussi pour la bleue Chefchaouen, dans son superbe environnement naturel. Bon voyage !
Super reportage des « nos environs » 🙂 Dommage pour la pluie cette année le printemps est en retard meme au Maroc!
Merci ! Mais après la pluie vient toujours le beau temps. Surtout… au Maroc 😉