France

Que faire dans les Hautes-Pyrénées, en vacances, en été ?

Visites, randonnées, marchés, thermes… En couple ou en famille, nos 7 incontournables à voir ou à faire dans les Hautes-Pyrénées en été, pour les vacances.

Hautes-Pyrénées, Lac de Gaube

Il y a de quoi faire, en vacances d’été, dans les Hautes-Pyrénées ! Visites, randonnées, thermes, gastronomie… Il y a aussi le Pic du Midi, le col du Tourmalet ou encore le cirque de Gavarnie : toutes ces petites merveilles (et bien d’autres) sont situées dans ce superbe département de montagne.

Lors de nos dernières vacances d’été, justement, on avait envie de montagne ! De beaux paysages, de randonnées, de pleine nature, d’air pur et de bonne bouffe.
En France, on a la chance de pouvoir choisir entre les Pyrénées et les Alpes. Avant une grosse rando de plusieurs jours à la fin de l’été dans les Alpes (on vous en parle bientôt), on a commencé par une escapade dans les Hautes-Pyrénées. Après plus d’une semaine sur place, on vous liste les incontournables de notre road trip ! Notre Top 7.

1. LE PIC DU MIDI, LE TOP DES HAUTES-PYRÉNÉES

Impossible de le rater, le Pic du Midi de Bigorre. On le voit de très loin, avec son immense antenne dressée vers le ciel. Il se détache, seul, au nord des autres montagnes. Du haut de ses 2877 m d’altitude, le sommet du Pic du Midi offre ainsi l’un des plus beaux panoramas sur la chaîne pyrénéenne et les plaines du Sud-Ouest. Peut-être même le plus beau !

Cet été, on est venu dans les Hautes-Pyrénées un peu pour lui. Pour vivre une aventure unique : dormir tout là haut, à 2877 m d’altitude, dans les locaux de l’Observatoire scientifique ! Une nuit inoubliable qu’on vous raconte en détail dans un article spécial : Une nuit au Pic du Midi : est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Hautes-Pyrénées, Pic du Midi, téléphérique et Lac d'Oncet

MONTER AU PIC DU MIDI : EN TÉLÉPHÉRIQUE OU À PIED ?

Comment monter au Pic du Midi. Rejoindre le sommet à pied, c’est jouable. Le sentier des Muletiers (voir les détails et la carte), itinéraire historique qui passe par le joli Lac d’Oncet, rejoint l’Observatoire en 10 km depuis le col du Tourmalet (4h à 4h30 de marche et 1700m de dénivelé positif, tout de même). L’avantage d’une telle marche, outre le plaisir de la balade et de « se gagner » le panorama : économiser les frais du téléphérique, pas vraiment donné (téléphérique + découverte de l’Observatoire : 45 euros par personne ; 27 euros pour les moins de 12 ans).

Une fois en haut, vous pouvez alors vous contentez de la vue sur la terrasse à l’ouest de l’Observatoire (il y a un point d’eau) et redescendre. Ou, après avoir sonné à l’interphone, payer les 20 euros de droit d’entrée pour accéder à toutes les autres terrasses et animations proposées par le site du Pic du Midi (Ponton dans le ciel, musée, etc…), et même redescendre en téléphérique (compris dans les 20 euros ; mais attention, ça vous amène à La Mongie).

Hautes-Pyrénées, Pic du Midi, Observatoire

LA TÊTE DANS LES ÉTOILES, EN HAUTES-PYRENEES

Vous le savez, même en vacances, on ne rechigne pas devant une bonne grimpette ! Lors de ce séjour dans les Hautes-Pyrénées, on aurait bien choisi de grimper à l’Observatoire à pied si notre formule « Nuit magique au sommet » n’incluait pas le téléphérique. On est donc monté à bord de cette spectaculaire installation pour rejoindre le sommet sans se fatiguer : plus de 1000 mètres avalés en seulement 15 minutes d’un transport vertigineux, avec un changement de cabine au milieu.

Hautes-Pyrénées, Pic du Midi, vue Pyrénées

Là-haut, la vue à 360° est tout simplement époustouflante. Des animations sont proposées tout au long de la journée : ne ratez pas le début de celle qui détaille le panorama et tous les sommets visibles depuis le Pic du Midi (on voit aussi la Brèche de Roland).

Il y aussi le Ponton dans le ciel : pas mal, mais il y a souvent une longue attente pour s’avancer dans le vide. Le musée (le plus haut d’Europe) retrace l’incroyable histoire de la construction du lieu et vous en apprendra sûrement sur l’espace, les planètes, la lune… Même après la redescente, on a gardé longtemps la tête là-haut. Dans les étoiles, ou presque.

LE PIC DU MIDI PRATIQUE. Départ du téléphérique depuis La Mongie. Accès par Bagnères-de-Bigorre (D918) toute l’année ; l’accès par Barèges, et donc par le Col du Tourmalet, est impossible en hiver. Restauration possible sur place. Pensez à prévoir de quoi bien vous couvrir, même en été. Tél : 05 62 95 50 71.

2. LE CIRQUE DE GAVARNIE, MERVEILLE DES HAUTES-PYRÉNÉES

Pour aller au Cirque de Gavarnie, c’est simple : c’est au bout la route. Tout au bout. Après, il n’y a plus rien. Juste les montagnes, immenses, qui servent de frontière naturelle avec l’Espagne. Il faut avoir une raison pour se rendre à Gavarnie. On ne passe pas par Gavarnie, Hautes-Pyrénées.

Hautes-Pyrénées, Cirque de Gavarnie

La raison il y a une, et une bonne. Pas le village, très touristique, qui ne présente que peu d’intérêt. Mais il est situé à quelques kilomètres d’un des plus beaux sites naturels de France. Avec lui, les Hautes-Pyrénées disposent d’un lieu mythique et mondialement connu : le Cirque de Gavarnie, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Une merveille.

Hautes-Pyrénées, Cirque de Gavarnie, randonnée

LA PLUS HAUTE CASCADE D’EUROPE

Le cirque de Gavarnie, spectaculaire et encaissé, au coeur du parc national des Pyrénées, est entouré de sommets à plus de 3000 m. Il abrite aussi une cascade impressionnante : avec 423 m de haut, c’est la plus haute chute d’eau de France métropolitaine, l’une des plus importantes d’Europe. Plus haute que la Tour Eiffel ! Il est possible de s’avancer jusqu’à son pied.

Très facilement accessible, l’endroit attire évidemment des milliers de visiteurs chaque jour. Mais à condition d’être prêt à crapahuter un peu, il existe des accès différents et quasi déserts, qui offrent des points de vue superbe sur le cirque.

ALLER JUSQU’AU CIRQUE DE GAVARNIE : FACILE !

Une fois arrivé à Gavarnie, il reste quelques petits kilomètres (toute la traversée du village est fermée, il y a un grand parking obligatoire et payant à l’entrée ; sauf si vous logez plus loin dans la ville) à parcourir à pied, une heure, facile même en famille, sur du plat, pour relier l’entrée du cirque. Où se trouve un restaurant.

En traversant le village, donc, une longue ligne bordée de commerces, de restos… Rien de très authentique. Le vrai avantage du village de Gavarnie, c’est qu’il est le parfait pied à terre pour faire quelques provisions avant un départ en randonnée (boulangerie, charcuterie, supérette).

LE CIRQUE DE GAVARNIE PRATIQUE. En voiture, Gavarnie est à une heure de route de Lourdes, 45 minutes d’Argelès-Gazost (vie Luz-Saint-Sauveur). La ligne de bus 965 du département Hautes-Pyrénées relie Argelès-Gazost, Luz-Saint-Sauveur, Barèges, Cauterets et Gavarnie. Office de Tourisme de Gèdre Gavarnie, tél. 05 62 92 49 10

OÙ DORMIR À GAVARNIE ? POURQUOI PAS AU CAMPING !
Il n’existe qu’un seul camping à Gavarnie : l’Aire naturelle de la Bergerie (d’autres se trouvent sur la route avant d’arriver dans le village). On n’avait pas réservé… on a eu beaucoup de chance d’y trouver un emplacement en arrivant à l’improviste ! Sa situation est idéale : au bout du village, en bordure de gave, au point de départ du sentier pour rejoindre le Cirque de Gavarnie. Le camping, champêtre et en terrasse, offre même une vue sur le site depuis ses emplacements les plus hauts. Et c’est pour ces différentes raisons que ce « petit camping familial typiquement montagnard » de 25 emplacements est très demandé.
Tarif nuit emplacement tente + 2 adultes : environ 15 €. Voiture : 3,7 €. Tél. 07 78 39 22 76.
Les plus : la proximité du cirque, la tranquillité (la plupart des campeurs sont des randonneurs).
Les moins : douche payante ; seulement 3 tables abritées pour manger.

Lire aussi notre article : cinq bonnes raisons de choisir le camping en France.

3. LE LAC DE GAUBE ET PONT D’ESPAGNE

C’est l’un des plus beaux sites des Hautes-Pyrénées. Après avoir admiré les cascades de Pont d’Espagne, un incontournable, le lac de Gaube s’atteint en une grosse heure de randonnée. Ou seulement un petit quart d’heure de marche, en prenant l’option télésiège : une facilité d’accès qui en fait un lieu parfois très (trop) fréquenté.

Mais si vous aimez marcher, ça vaut le coup de continuer un peu, sur le mythique GR 10 (la traversée des Pyrénées) et de prendre un peu plus de hauteur ; d’un coup, il y a beaucoup moins de monde.

Nous, on est monté jusqu’au refuge des Oulettes, au pied du sauvage et superbe Vignemale, point culminant des Pyrénées françaises (3298 m ; le plus haut sommet pyrénéen, souvenez-vous de vos cours d’école, c’est l’Aneto, 3404 m d’altitude, côté espagnol). Une belle balade de 5 h au milieu d’un super paysage, avec les marmottes pour compagnie.

Comment aller au lac de Gaube, ou jusqu’aux Oulettes ? On vous dit tout !

Plan Lac de Gaube - Pont d'Espagne

Randonnée : Pont d’Espagne – Lac de Gaube – Refuge des Oulettes

Randonnée 5 h de marche aller-retour
Point de départ Parking du Puntas
Dénivelé positif 800 m
Distance 15 km

Hautes-Pyrénées, Cauterets, Pont d'Espagne

Direction de bon matin, à 7 km de Cauterets, le parking du Puntas (1460m), à deux pas du Pont d’Espagne. Pour ceux qui n’ont pas de voiture, il existe des navettes ainsi qu’un sentier de randonnée qui relie la ville au Pont d’Espagne. Une fois sur le parking (payant ; 6 euros pour 1h à 12h de stationnement), il existe deux moyens de se rendre au lac de Gaube : en télésiège que l’on récupère après une petite marche (montée 270m ; 12 min ; ouvert de 9h15 à 18h15 en été) ou à pied.

Forcément, on choisit la deuxième option. Si on est dans les Hautes-Pyrénées, c’est d’abord pour marcher ! Et puis, oups, on a mangé une fondue la veille…
Pour rejoindre le lac à pied, là aussi deux options :

  • la montée par la piste de ski sous le télésiège (après le Pont d’Espagne)
  • la montée par le GR10 (à gauche avant le Pont d’Espagne)

LE PONT D’ESPAGNE

On a naturellement foncé vers le Pont d’Espagne (et raté l’embranchement GR10)… On était aussi venu pour ce joli pont de pierre, classé Grand site de la Région Occitanie entouré de magnifiques cascades ! Très photogénique. Cette ancienne voie pastorale qui permettait autrefois les échanges avec l’Espagne, est aujourd’hui le point de départ de plusieurs itinéraires de randonnée.

Cauterets, Pont d'Espagne, cascades

Après l’arrêt photo aux cascades, on continue sur le sentier qui conduit au télésiège. De là, on emprunte la large piste de ski (pas vraiment ombragée) qui grimpe pendant 30 bonnes minutes jusqu’à l’arrivée de la remontée mécanique. La piste est sinueuse, parfois assez raide (ça tire sur les cuisses mais on a vu plusieurs familles monter). Puis finalement ce tronçon passe assez vite.

Un fois en haut, on retrouve les passagers qui sortent du télésiège au niveau du Belvédère et de la table d’orientation. Il ne reste plus qu’un petit quart d’heure de marche, sur un sentier plat, pour rejoindre le Lac de Gaube.

LE LAC DE GAUBE

Et là, on a pris une vraie claque ! On est resté scotché face à cette étendue d’eau bleu émeraude, ce glacier en fond de toile, cette prairie d’herbe tendre autour. SUPERBE. Qui a dit qu’il fallait partir en Nouvelle-Zélande ou en Patagonie pour voir de tels paysages ? Le Lac de Gaube (1725m) est juste magnifique.
Notre conseil : arrivez assez tôt dans la matinée, la plupart des familles arrivent pour le pique-nique…

Parce que justement, c’est le spot à pique-nique parfait. On sent bien que d’ici une grosse heure, la foule va s’installer pour manger. Il est encore tôt, on décide de poursuivre notre marche (rappel : on n’a randonné qu’une heure !).

Objectif, donc : le refuge des Oulettes. On contourne le lac en suivant le balisage du GR 10 (que l’on a retrouvé à notre arrivée au lac). Devant nous, l’imposant Vignemale. On grimpe le long d’un petit torrent de montagne. L’eau est pure et claire, les vaches broutent peinardes au bord de la rivière.
Plusieurs cascades se dévoilent au fil du sentier. L’endroit est très beau et nous rappelle franchement les panoramas du parc Yosemite en Californie.

LE REFUGE DES OULETTES DE GAUBE

Ca grimpe toujours. Un dernier raidillon et le refuge se des Oulettes de Gaube (2151m) se dévoile juste derrière une butte, au pied du Vignemale et de son glacier. Ce sera finalement ici notre spot à pique-nique. Seuls. Peinards. Face à ces morceaux de séracs qui se détachent dans un bruit impressionnant et nous offre un grand spectacle, façon Perito Moreno. 

Lac de Gaube, Refuge des Oulettes, face au Vignemale
Hautes-Pyrénées, Lac de Gaube, Vignemale

On attaque la descente. Sur le sentier, il y a maintenant pas mal de monde qui monte. Qui sont ces gens qui démarrent une randonnée en montagne en milieu d’après-midi ? On a toujours du mal à comprendre cette logique !

Au lac de Gaube, on choisit de rejoindre le parking par l’autre sentier (GR10). On mettra presque trois quarts d’heure jusqu’au parking. Le chemin est plein de gros cailloux, la pente relativement raide et nos jambes fatiguées. Pas si facile en fait… Peut être vaut-il mieux privilégier la piste de ski que l’on a empruntée à l’aller quand on monte avec des enfants…

Hautes-Pyrénées, Lac de Gaube

Cauterets : camps de base pour le Lac de Gaube

Les amateurs de glisse connaissent Cauterets pour son domaine skiable. Mais ce village des Hautes-Pyrénées, perché à 950 m d’altitude, au cœur du Parc National des Pyrénées, vaut aussi le coup en été.

Cauterets est un bon pied à terre pour explorer les montagnes alentours à pied. Le village est même situé sur le tracé du célèbre GR10 (la Traversée des Pyrénées). Ne soyez pas étonné si, de bon matin, vous n’êtes pas le seul à faire des emplettes pour vos sandwiches du midi… Beaucoup de randonneurs profitent de la ville pour faire étape.

Cauterets, vieil hotel

Et sinon ? Comme toute station de sports d’hiver, Cauterets possède un lot de magasins de sports et de restaurant de montagne… Mais pas que ! La ville est réputée pour son patrimoine architectural hérité des plus belles heures du thermalisme au XIXe siècle. Admirez les façades des grands hôtels et de l’ancien casino (aujourd’hui remplacé par un cinéma) sur l’Esplanade des Œufs.

Hautes-Pyrénées, Cauterets

OÙ MANGER UNE BONNE FONDUE À CAUTERETS ?

Bon, il faut qu’on fasse une confession. Dès qu’il est question de fromage qui fond, on n’arrive pas à résister. Oui, même en plein été. Raclette, fondue au mois d’août ? Pas de souci. À Cauterets, on nous avait recommandé le restaurant A la Bonne Franquette qui fait, parait-il, la meilleure fondue du coin. Manque de bol, l’établissement affichait complet. Impossible de venir sans réserver. On a donc cherché une autre adresse.

On a essayé… le Brasero. Moins intime que le précédent, il n’en reste pas moins chaleureux, avec sa déco toute en bois de grand chalet de montagne. Pas la peine d’explorer toute la carte, ce sera une fondue pyrénéenne à la tome des Pyrénées. Avec pain et pommes-de-terre. Très bonne ! Tarif : 23 euros/ personne.

Cauterets, fondue au Brasero
DANS QUEL CAMPING DORMIR À CAUTERETS ? 
On a installé notre tente, en bordure de rivière, au Camping Le Péguère. Et après deux nuits sur place, on recommande sans problème l’adresse ! 
Les plus : des sanitaires toutes neuves, un tarif bon marché, des emplacements ombragés et espacés.
Les moins : peut être le manque de proximité avec le centre-ville, c’est pas loin mais il faut prendre la voiture…
Tarif : 15 euros la nuit. 

4. LE COL DU TOURMALET, LÉGENDE DES HAUTES-PYRÉNÉES

Le col du Tourmalet : attention, légende. Mathieu aime le vélo. Si, si… Généralement quand on s’essaye au deux-roues, que ce soit à Lille ou à l’autre bout du monde (le tandem à Xi’an, la descente en VTT sur la Route de la mort en Bolivie, etc.), c’est son idée !

Evidemment, en venant dans les Hautes-Pyrénées, on ne pouvait pas passer à côté de l’ascension du célèbre col du Tourmalet, 2115 m d’altitude. Un pèlerinage que l’on a fait… en voiture, par les deux versants, celui de Luz-Saint-Sauveur – Barèges et celui de Campan (via La Mongie, point de départ du téléphérique vers le Pic du Midi) !

Hautes-Pyrénées, ascension col du Tourmalet

Faut dire que c’est une sacrée épreuve physique, qui a forgé des succès ou de terribles désillusions sur le Tour de France, qui passe presque tous les ans dans les Hautes-Pyrénées. Même en voiture (on ne pouvait pas vraiment prétendre à le monter à vélo), on s’est régalé dans les spectaculaires lacets du Tourmalet qui offre de sacré paysages tout au long de sa montée par Barèges (le Tour l’a emprunté en 2019 d’ailleurs ; victoire de Pinot au sommet).

LA FICHE TECHNIQUE, POUR LES CYCLISTES

  • Ascension par le versant Est, à partir de Campan. 22.5km. Dénivelé : 1268m (altitude départ 660 m, arrivée : 2115m). Pente moyenne : 6% (max 9%)
  • Ascension par le versant Ouest, à partir de Luz-Saint-Sauveur. 19km – Dénivelée : 1404m (de 711m à 2115m). Pente moyenne : 7,4% (max 10,2%).

Le col, si le temps est de la partie, offre une vue spectaculaire sur deux vallées, celle du Bastan à l’ouest et de Gripp à l’est. Et tout, là-bas vous le reconnaissez ? C’est lui, le Pic du Midi de Bigorre !

Ascension col du Tourmalet, vue Pic du Midi
SAINTE-MARIE-DE-CAMPAN : LA FOURCHE DE CHRISTOPHE 
Au pied du Tourmalet, sur son versant Est : le petit village de Sainte-Marie-de-Campan. Si vous êtes amateur de cyclisme, ce nom vous dit sans doute quelque chose… Depuis juillet 2014, on trouve, sur la place du village la statue d’Eugène Christophe, premier porteur du maillot jaune du Tour de France en 1913…
L’histoire se souvient surtout de lui pour sa mésaventure dans la descente du Tourmalet : la fourche de son vélo casse. A l’époque pas d’assistance, le coureur est seul. Eugène Christophe marche 10 km pour rejoindre Sainte-Marie-de-Campan et réparer lui même son vélo dans la forge du village !

Hautes-Pyrénées, Sainte-Marie-de-Campan

5. LE LAC DE PAYOLLE

Le lac de Payolle : ce n’est pas le site le plus connu des Hautes-Pyrénées, et c’est tant mieux ! Car l’endroit, qui demande un détour de quelques kilomètres, reste encore un havre de paix, pas noir de touristes.

Notre montée en téléphérique au Pic du Midi étant fixée en milieu d’après midi, on s’est baladé dans le coin, justement en quête d’un paisible endroit pour patienter et pique-niquer. Très bien situé entre La Mongie et le Col d’Aspin (encore un col bien connu des cyclistes…), le Lac de Payolle (sur la commune de Campan, près de la D918) est l’endroit idéal pour s’offrir une pause détente. Entouré de chalet en bois et d’une splendide forêt de sapin, ce petit lac artificiel de 11 ha attire les promeneurs et les familles. Exactement ce qu’on cherchait pour notre pause déjeuner.

Hautes-Pyrénées, Lac de Payolle

Pour s’installer dans l’herbe et profiter de la sérénité des lieux, il faut marcher un peu et s’éloigner du parking. Sur notre route, quelques vaches en liberté broutent l’herbe là où ça leur chante ! Le tour du lac n’est pas bien long et permet de profiter des différents points de vue… avec en toile de fond les forêts ou encore les montagnes. Et le Pic, au loin.

On n’y passerait pas toute une journée (bien qu’avec des enfants ça soit le cadre idéal), mais le Lac de Payolle est une agréable escale si vous êtes sur la route. Il y aussi un restaurant sur place.

6. LE MARCHÉ DE LA BAGNÈRES-DE-BIGORRE : GOURMANDE HAUTES-PYRENEES

Ce n’était pas calculé, mais on s’est retrouvé à Bagnères-de-Bigorre un samedi matin : jour de marché. Bonne pioche ! Le marché de Bagnères est l’un des plus animés et des mieux fournis des Hautes-Pyrénées, de toutes les Pyrénées même.

Malgré la pluie, de très nombreux artisans et producteurs tenaient leur stand dans les rues autour des Halles (elles-aussi très animées). Et la clientèle était là ! Le marché hebdomadaire (de 8h à 13h) peut rassembler jusqu’à 200 exposants. On y trouve toutes les voluptés du terroir pyrénéen et même d’un peu plus loin. Charcuterie, fromages, bières artisanales : on a fait le plein. On a même craqué sur un gâteau basque… Ben quoi, on adore ça !

Bagnères-de-Bigorre, halles

7. LES EAUX THERMALES DES HAUTES-PYRÉNÉES

Les stations thermales sont nombreuses dans les Pyrénées. Une dizaine dans le seul département des Hautes-Pyrénées. Véritable porte d’entrée sur les montagnes, Bagnères-de-Bigorre profite de ce statut de ville thermale, où les bienfaits des thermes sont reconnus depuis l’Antiquité.

Bagnères-de-Bigorre, Grand Thermes

La vieille ville est assez jolie et agréable avec son casino, ses maisons anciennes et… ses grands bâtiments thermaux,

Aquensis, cité des eaux

Attention, à Bagnères-de-Bigorre, il ne faut pas confondre Aquensis et les Grands Thermes. Ces derniers sont réservés aux curistes venus traiter des problèmes respiratoires ou pulmonaires.

Au contraire, Aquensis est d’abord un lieu de détente et bien être. Pas besoin de certificat médical pour profiter des bienfaits de l’eau thermale. On aurait aimé s’offrir ce moment de bien-être dans les eaux chaudes pyrénéennes après les randos et la fondue, la météo en a décidé autrement en nous donnant deux jours de pluie en début de séjour. On a donc commencé, avant l’effort, par le réconfort !

Bagnères-de-Bigorre, Aquensis

Le centre Aquensis joue la carte relaxation sous d’impressionnantes charpentes en mélèze et un toit de verre. Un espace très esthétique et chaleureux (ce qui n’est pas le cas des espaces balnéo de toutes les grands villes thermales !). Pendant deux heures, on a pu profiter du grand bassin avec jets, contre-courant, remous, de son hammam oriental mais aussi de son espace aqua-musique. Plongez les oreilles dans l’eau et détendez-vous (notre coup de coeur !). Et sur les toits, on profite des saunas (souvenir de notre expérience à Stockholm) et des jacuzzis en terrasses. Le bonheur !

Aquensis – spa thermal, rue du Pont d’Arras. Ouvert tous les jours à partir de 10h30 sauf le mardi et dimanche (12h30).  Tarif 2 heures : 17,50 euros.
BON PLAN : plusieurs logements en ville possède des tarifs préférentiels pour leur clients. Renseignez-vous. On a économisé deux euros par personne, c’est toujours ça !

OÙ DORMIR À BAGNÈRES-DE-BIGORRE ? 
En une grosse semaine dans les Hautes-Pyrénées, on n’avait pas vraiment prévu de faire autre chose que du camping… Mais deux jours de pluie non stop, ça refroidit !
À Bagnères-de-Bigorre, on a donc réservé à la dernière minute une chambre à la Villa Bonvouloir. Demeure au XIXe siècle du comte de Bonvouloir, entomologiste réputé, puis centre de vacances de la CAF, la villa vient tout juste d’être reprise. A deux pas du centre-ville et au coeur d’un parc d’un hectare, la bâtisse est juste incroyable ! Petit à petit, les propriétaire rafraîchissent les nombreux appartements.
Villa Bonvouloir,  41 Rue du Général de Gaulle. Tarifs : 60 à 70 euros la nuit en période estivale.
Les plus : proximité du centre ville, parking gratuit sur place, l’architecture du bâtiment. 
Les moins : les parties communes spacieuses manquent un poil d’aménagement pour être un peu plus chaleureuses.

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6 replies »

  1. Je garde l’article et compte tout faire, je découvre la région (ancienne auvergnate) déjà fait le lac de Gaube et pont d’Espagne lors d’un passage depuis Pau, MAGNIFIQUE!! Merci pour le parcours 🙂

  2. « On attaque la descente. Sur le sentier, il y a maintenant pas mal de monde qui monte. Qui sont ces gens qui démarrent une randonnée en montagne en milieu d’après-midi ? On a toujours du mal à comprendre cette logique ! »

    Ces gens ne sont-ils pas tout simplement des randonneurs qui font l’ascension du Vignemale et qui dormiront au refuge des Oulettes ou de Baysselance ? Dans ce cas, c’est normal qu’ils circulent l’après-midi…

  3. Ah, le lac de Payolle, je me souviens l’avoir traversé nue à la nage, et retour à pied.
    (A ceux qui vont me demander quelles étaient les réactions: c’était un jour de semaine fin juin, et je n’ai croisé personne sauf un jeune couple qui m’a gentiment saluée et félicitée, puisqu’ils m’avaient vue nager).

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