ÉTATS-UNIS – Première étape de notre road trip dans l’ouest américain. Où dormir, quoi faire, où se garer… Nos conseils pour visiter Las Vegas sans se ruiner.
Visiter Las Vegas ? Ses hôtels, ses casinos, son strip… On a tous une idée plus ou moins précise de ce que peut être Sin City, la ville du péché. Oasis clinquant au milieu du désert du Nevada, lumières multicolores, vaste terrain de jeu pour les plus de 21 ans. Le meilleur comme le pire. Las Vegas est une ville de paradoxes, à la fois effrayante et fascinante. Impossible de passer à côté lors d’un voyage dans l’ouest américain.
Verdict ? Franchement (sauf à être vraiment épais côté portefeuille), selon nous, ça ne vaut pas le coup d’y passer des jours et des jours. Mais c’est sûr, il faut y avoir mis les pieds une fois pour mesurer l’ampleur du phénomène. Sans égal.
Nous, on y est resté 2 nuits. Fraîchement arrivés à Los Angeles (avec un bon jet lag dans les pattes), on file direct sur Vegas. Première étape de notre road trip dans l’ouest américain.
- Étape suivante, le Grand Canyon ! Lire l’article : Grand Canyon, grande claque.
Pour parcourir les 450 km qui mènent à Las Vegas, comptez 4 heures de route minimum depuis Los Angeles (si vous évitez les bouchons !). Cette route à 4 voies, la I-15 N (direction San Bernardino, Bartow, puis Las Vegas), surchargée le week-end, reste bien chargée en semaine. Point positif : la voie de gauche est parfois réservée aux véhicules à plusieurs passagers. Pour cause, vous remarquerez vite que les trois-quart des voitures ne comptent à bord que leur conducteur… (à quand le co-voiturage ?)
Une fois la gigantesque mégalopole de LA derrière nous, on découvre le désert californien, à perte de vue. Sacré paysage. Et avec lui, la sécheresse et la chaleur. En ce mois d’août, on a atteint les 110 degrés fahrenheit (43°C) sur le trajet. Autant dire, que la clim est précieuse… Bref, entre la chaleur, le jet lag, les voitures qui doublent de tous les côtés (hé oui, aux USA, on peut dépasser par la gauche et par la droite), la densité de la circulation… le trajet Los Angeles – Las Vegas peut être éprouvant !
On atteint enfin Las Vegas, en milieu de journée. L’autoroute coupe la ville en deux ! Et sur notre droite, c’est le défilé des plus grandes enseignes d’hôtel-casino (Luxor hotel, The Mirage, Caesars Palace, Bellagio…) et de leur décor tous plus impressionnants les uns que les autres. Le célèbre Strip est, parallèle à l’autoroute, juste de l’autre côté des ces bâtiments.
Le panneau Welcome to fabulous Las Vegas
C’est l’emblème de la ville. Le panneau Welcome to fabulous Las Vegas, dessiné en 1959, est même classé au registre historique américain. Tout le monde veut sa photo devant ce symbole : fréquenté 24 heures sur 24, il faut souvent faire la queue et attendre son tour de longues minutes pour prendre la fameuse photo… D’ailleurs, quelqu’un sur place est chargé d’organiser la rotation pour les photos (rassurez-vous, ça reste gratuit). Sous un soleil brûlant, nous on a joué les bordures : pas la patience d’attendre notre tour… Mais en soignant un peu l’angle de vue, pas de souci : on peut zapper la foule.
Où trouver le panneau ? En arrivant par l’autoroute, on a raté le panneau ! Nous y sommes revenus le lendemain. Si vous voulez vous y rendre dès votre arrivée à Las Vegas, prenez la sortie d’autoroute juste avant le Mandala Bay, et vous tomberez sur le Strip quasiment au niveau du panneau. Si vous êtes déjà dans Vegas, contentez vous de redescendre le Strip (vers le sud), le panneau est au centre de la route, juste après le Mandala Bay hôtel, donc. Il y a un parking gratuit sur place.
Le Strip, ses hôtels, ses casinos
C’est une expérience incontournable à Las Vegas. Remonter le Strip, à pied ou en voiture, de jour comme de nuit (c’est mieux de nuit), les monstrueux hotels-casinos défilant sous vos yeux. Toujours plus. De lumières, d’attractions, de machines à sous ! Incroyable. Le Strip, cette portion de 7 km du Las Vegas Boulevard (entre le Mandalay Bay et la Stratosphere tower) compte une quarantaine d’hôtels dont certains parmi les plus grands du monde (le plus grand, le Mandalay Bay compte 4333 chambres, 5 piscines, un casino, un aquarium). Paris, mais aussi New York, Venise… Les grands hôtels du Strip reconstituent les merveilles du monde.
Mais ces hôtels abritent aussi d’immenses casinos. Les machines à sous sont partout : directement intégrées dans le bar, à tous les étages, et même parfois dans les toilettes ! Fou ! Plus de 1200 établissements possèdent une licence de jeu, la ville compterait plus de 200 000 bandits manchots. Oui, on a joué forcément, quelques dollars. Non, on n’a pas fait fortune. À la fin, c’est toujours le casino qui gagne.
Le Bellagio, ses fontaines et son buffet
En plein coeur du Strip, le célèbre hôtel Bellagio (3438 chambres et 512 suites) incarne parfaitement l’image que l’ont se fait du luxe façon Vegas. Dorures à foison, expositions florales dans le hall et les jardins, et devant k’entrée, le mondialement connu show musical de fontaines… C’est un passage inévitable !
Les fontaines du Bellagio. Le célèbre hôtel (4000 chambres et un casino vedette de dizaines de film hollywoodiens) est bordé par un lac artificiel de plus de trois hectares où se déroule le mondialement célèbre spectacle des fontaines. C’est gratuit. Il a lieu toutes les 30 minutes de 15 h à 20h du lundi au vendredi et de midi à 20h le week-end. De 20h à minuit, le show se répète toutes les 15 minutes ! Vous passerez forcément devant. Ça mérite le coup d’oeil, malgré la foule.
Le buffet à volonté. Autre intérêt du Bellagio, son restaurant buffet de qualité. Qualifié comme l’un « des meilleurs buffets à volonté de Vegas », The Buffet offre quotidiennement une quantité incroyable de plats américains mais pas que (le coin asiatique est particulièrement délicieux). Le cadre n’est pas extraordinaire, mais le rapport qualité/prix mérite que l’on s’y attable, si on a bon appétit (nous, on a bon appétit).
Coût du buffet entre 11h et 15h : 24 dollars/personne. Entre 15h et 22h : 35 dollars.
Verdict : l’expérience est chouette, mais on est loin de la qualité des Grands Buffets de Narbonne…
Bonne nouvelle, ça peut être assez simple et même… gratuit ! Il faut viser les self-parkings (parkings couverts), il y en a plusieurs dans la ville. L’un d’eux jouxte l’hôtel Stratosphère, par exemple. Plus intéressant, il y en a un tout près du coeur du Strip à l’arrière du vaste centre commercial Miracle Mile (juste en face du Bellagio). On a toujours réussi à y trouver une place.
Fremont Street, l’histoire de Las Vegas
On a failli passer à côté. Et pourtant c’est aussi Las Vegas. Fremont Street, le Vegas historique, est parfois délaissé par les touristes qui n’en ont qu’après le Strip. L’ambiance est moins clinquante, les spectacles de rues moins impressionnants, les hôtels un poil défraîchis, les casinos remplis de joueurs qui n’arborent pas forcément des looks glamour. Et c’est justement ce qui fait tout le charme de cette rue ! C’est ici que tout a commencé dans les années 30. Fremont street et son célèbre cowboy s’est essoufflé dans les années 80 et, malgré l’installation d’un tunnel-écran, le lieu n’a aujourd’hui plus l’attrait d’autrefois. Mais il mérite le détour.
Aller à Fremont Street. La rue se trouve dans le downtown de Las Vegas, remontez le Strip vers le nord, passez le Stratosphere hotel et environ deux kilomètres plus loin, après avoir dépassé plusieurs chapelles, vous ne pourrez pas le manquez. Le Fremont East district, créé en 2008 est réservé aux non-joueurs.
Contrairement aux idées reçues, Las Vegas est l’une des grandes villes de l’ouest américain qui peut offrir les logements les plus accessibles. En semaine, du moins. Le week-end, les tarifs explosent, avec la (sur)fréquentation des Californiens. Il est donc très judicieux (pour votre porte-monnaie) d’organiser votre road trip en prévoyant un passage à Vegas en semaine.
Nous avons choisi de séjourner deux nuits au Stratosphere Hotel.
En rapport qualité prix, il est très bien positionné. C’est l’un des moins chers, avec le Circus Circus. Le Stratosphère, l’un des symboles de la ville (petit plus : il a deux piscines), est accolé à une tour haute de 350 m qui domine largement Las Vegas et offre un panorama unique sur la ville et le désert qui l’entoure. Si vous séjournez dans l’hôtel, vous bénéficiez d’une réduction pour accéder à la plateforme d’observation : ticket à 9 $ du lundi au jeudi et 14 $ du vendredi au dimanche et jours fériés (jusqu’à 25 dollars si vous ne résidez pas dans l’établissement). Certains trouvent l’hôtel trop éloigné du Strip, mais il a l’avantage d’être proche de de Fremont street.
Vue panoramique sur Vegas
Vous pouvez choisir la vue de jour, ou de nuit. Ou carrément vous offrir le coucher de soleil en direct de la plus haute tour de Las Vegas, aussi la plus haute tour d’observation des États-Unis. 350 m de hauteur : l’idéal pour mesurer la ville, ses lumières et son désert. L’accès à la plateforme d’observation (25 dollars si vous ne dormez pas à l’hôtel) offre le plus beau panorama (360°) de la ville et s’effectue à bord d’ascenseurs parmi les plus rapides au monde (34km/h) ! Un incontournable pour nous (même si certain(e)s on vraiment eu le vertige!).
Et pendant que vous profitez de la vue, prenez un peu de temps pour admirer les amateurs de sensations fortes : saut dans le vide, wagon et rail télescopique, manège qui tournoie dans le vide…
Lire aussi les autres articles sur notre road trip aux USA :
- Grand Canyon, grande claque !
- Les incontournables de Monument Valley
- Visiter Antelope Canyon : est-ce que ça vaut le coup ?
Categories: City trip, Etats-Unis
Il semble que depuis fin 2019 l’accès à la plateforme de la stratosphère soit devenue payante même si l’on est client 🙁
En effet, on a écrit à l’hôtel pour en avoir le coeur net : les clients bénéficient d’une réduction mais plus de la gratuité. Quel dommage ! Merci pour cette alerte.
Bonjour,
Le rail téléscopique dont tu fais référence, c’est la tyrolienne entre 2 hôtels? Ou c’est encore autre chose? On voit cette tyrolienne dans pas mal de film .
Salut ! Non, il s’agit d’une attraction sur le toit du Stratosphère : une sorte de traîneau qui plonge depuis le sommet du building sur un bras puis qui s’arrête dans le vide. Une tyro entre deux hôtels ? Pas vu. Mais il y en une grande tout le long de Fremont street.